La loi industrie zéro émission nette (NZIA) est entrée en vigueur la semaine dernière, laissant aux Etats le soin d’établir des critères hors prix dans les marchés publics et les enchères. En France, le projet de qualification Induscore vise à valoriser les panneaux photovoltaïques européens, mais la filière n’a pas trouvé de consensus sur certains points, dont l’intégration du verre solaire dans les étapes de fabrication tracées et les modalités d’attribution de la notation.
Alors qu’en France, plusieurs projets de production de cellules et de modules solaires ont été annoncés pour 2025 à 2027, l’innovation technologique continue d’être dominée par les fabricants Tier 1 chinois. De fait, les futures usines françaises sont-elles condamnées à courir sans cesse derrière leurs concurrents ou peuvent-elles trouver des éléments de différenciation ?
Dans le prolongement du sommet Choose France, un nouvel investissement pour la production industrielle solaire en France, lauréat France 2030, a également été annoncé. Le projet de ligne pilote de production de cellules photovoltaïques Tandem Pérovskite/Silicium porté par Voltec Solar et l’Institut Photovoltaïque d’Île-de-France bénéficiera d’une aide de France 2030 de 8,6 M€ avec une perspective de création de 100 emplois à l’horizon 2026.
Le fabricant de module français et le centre de recherche sont en montage financier pour industrialiser une nouvelle technologie tandem dit « 4T », qui consiste à déposer une couche mince pérovskite sur verre et à intégrer l’ensemble à une cellule silicium standard en sous-couche. Selon l’IPVF, la solution pourrait atteindre un rendement de 30%. Le projet industriel vise à produire 5 GW d’ici 2030, avec une ligne pilote en 2023 et un démonstrateur en 2025.
Au terme d’un investissement de 2,5 millions d’euros, Voltec Solar a modernisé l’unité de fabrication de panneaux photovoltaïques de son usine de Dinsheim-sur-Bruche, tandis que Systovi est en cours d’installation de sa nouvelle ligne de production de modules PERC avec cellules M10, d’une capacité de 65 MW. Les deux acteurs bouclent parallèlement un deuxième tour de table financier, en vue de l’extension de leurs capacités.
L’entreprise de location de matériels de distribution électrique mobiles a créé mi-juin 2021 une marque dédiée à l’énergie verte : Revolt Energy Green. Elle propose des kits de panneaux solaires avec stockage pouvant être installés sur des bungalows, des containers ou des remorques, ainsi que des générateurs à hydrogène en remplacement du fioul.
Pour pv magazine, Julien Chirol, directeur des opérations France de BayWa r.e. Solar Distribution, acteur allemand bien implanté sur le marché hexagonal, revient sur la montée des prix des panneaux photovoltaïques, et notamment sur le cas français.
Porté par les fabricants Systovi (groupe Cetih, Pays de la Loire) et Voltec Solar (groupe Strub, Grand Est), le projet Bélénos vise à atteindre une capacité de 1 GW par an. Transformation de la ligne de production existante sur le site Carquefou, innovations sur celui de Dinsheim-sur-Bruche : le printemps 2021 marque de belles avancées pour ce projet solaire.
Lors du 6e colloque annuel photovoltaïque du Syndicat des énergies renouvelables (SER), la semaine dernière, la question de la relocalisation de l’industrie solaire a été à l’honneur, dans le droit fil du plan de relance français. Faut-il écrire localisation d’ailleurs, tant le paysage s’est effrité, suite à la montée en force des usines asiatiques ? C’est aussi la question qui a été posée.
Engie Green vient d’indiquer que les travaux de terrassement pour la centrale photovoltaîque de Labrit 2 (13 MWc), dans les Landes, avaient commencé début novembre.
This website uses cookies to anonymously count visitor numbers. To find out more, please see our Data Protection Policy.
The cookie settings on this website are set to "allow cookies" to give you the best browsing experience possible. If you continue to use this website without changing your cookie settings or you click "Accept" below then you are consenting to this.