L’électricité proviendra de deux centrales photovoltaïques de TSE, l’une dans la Meuse pour 77 MWc et l’autre dans le Nord d’une puissance installée de 18 MWc. Elles fourniront l’équivalent de la consommation d’une centaine de points de vente Mousquetaires. Sous l’impulsion de l’augmentation des prix de l’électricité, on assiste aujourd’hui à une multiplication des PPA signés avec des acteurs de la grande distribution.
Selon les termes du contrat, deux centrales solaires développées et exploitées par TSE produiront environ 23,5 GWh par an et alimenteront les sites du groupe pendant une durée de vingt ans.
Le producteur a pour ambition de développer 10 GW de projets solaires d’ici 10 ans en France. Ces moyens supplémentaires seront investis en France, grâce à ses huit agences réparties sur l’ensemble du territoire.
Le développeur et opérateur de centrales photovoltaïques TSE, en association avec l’union de coopératives agricoles Alliance BFC, a dévoilé les premières analyses de l’influence des panneaux solaires sur la pousse d’une culture de soja sous les ombrières photovoltaïques du démonstrateur d’Amance (Haute-Saône).
D’une surface de 3 hectares, l’ombrière photovoltaïque est installée sur des grandes cultures (soja, blé, seigle fourrager, orge d’hiver, colza). Elle déploie une puissance de 2,4 MWc. La construction de trois autres sites pilotes sera lancée d’ici la fin 2022.
L’objectif de l’accord est de co-développer des projets agrivoltaïques de 3 à 10 MW dans la région Bourgogne-Franche-Comté et de participer aux essais menés sur les deux sites pilotes de TSE dans le département de la Haute-Saône (en cours de construction) et de la Côte d’Or (en développement).
pv magazine France s’est entretenu avec Mathieu Debonnet, président de TSE, à l’occasion de la présentation d’une nouvelle ombrière agrivoltaïque à ombrage tournant. Pour s’adapter au passage des engins agricoles de très grande envergure, la portée entre chaque poteau est de 27 mètres sur 11 mètres. Un défi en termes mécanique et d’aérodynamisme.
Spécialisé dans le développement de centrales photovoltaïques au sol, Enerparc exploite huit parcs dans l’Hexagone. Nous avons discuté avec Paul Hörnicke et Marceau Leroux, les directeurs de la filiale basée à Bordeaux, du développement du marché français, mais aussi des lourdeurs administratives, des différences avec l’Allemagne et de la renégociation des tarifs d’achats.
Le développeur PV français TSE veut accélérer son développement et réaliser son pipeline de projets solaires au sol de 1 GW en France d’ici cinq ans. Pour ce faire, il ouvre le capital de sa holding Aphaia (qui détiendra les sociétés desdits projets) à la Banque des Territoires à 40% et au Crédit Mutuel Capital Privé, via son fonds Siloé Infrastructures, à 9%.
Construite par les développeurs TSE et Enerparc sur 155 hectares d’une ancienne base militaire de l’OTAN, elle se compose d’environ 364 000 modules photovoltaïques et produit 160 GWh d’électricité par an. Sur trente ans, un programme de préservation et redéploiement de la biodiversité est également prévu.
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