Les dirigeants des trois pays ont convenu de la construction d’un pipeline sous-marin reliant Barcelone et Marseille destiné à transporter de l’hydrogène mais dont les infrastructures doivent aussi « être techniquement adaptées pour transporter d’autres gaz renouvelables, ainsi qu’une proportion limitée de gaz naturel comme source d’énergie temporaire et transitoire ».
L’entreprise californienne Verdagy a obtenu ce résultat sur un démonstrateur grâce à sa membrane à échange d’anions (AEM). Elle estime qu’elle peut désormais lancer l’exploitation commerciale.
Le constructeur automobile allemand a inauguré une ligne de production pilote de piles à combustibles dans son centre spécialisé pour l’hydrogène à Munich. Combinée avec une batterie haute performance, elles seront intégrées à des véhicules du segment premium et dans un premier temps à une petite série du modèle BMW iX5 Hydrogen qui entrera en service dans le monde entier à partir de la fin de cette année à des fins de test et de démonstration.
Un scientifique espagnol a mis au point un système qui serait en mesure de produire de l’hydrogène directement sur site sans recourir à l’électrolyse, coûteuse. Le prototype fonctionne avec un réservoir rempli d’eau, de ferrosilicium et d’hydroxyde de sodium.
Le système serait capable de fournir le plein en hydrogène à environ huit véhicules à pile à combustible, chacun en trois minutes. Il peut également produire de l’électricité à partir de l’hydrogène obtenu sur place à partir des énergies renouvelables de la station.
Toyota a également dévoilé son intention de lancer des camions légers à pile à hydrogène sur le marché japonais l’année prochaine, et le Royaume-Uni a lancé un système de contrat sur différence pour les projets d’hydrogène à grande échelle. Par ailleurs, des scientifiques japonais ont conçu un complexe de ruthénium avec un composé organique contenant de l’azote pour améliorer la conduction des protons à haute température dans les piles à combustible.
La Commission européenne a autorisé un soutien public pouvant aller jusqu’à 5,4 milliards d’euros octroyé par quinze États membres pour un projet important d’intérêt européen commun (IPCEI) dans la chaîne de valeur de la technologie de l’hydrogène. 8,8 milliards d’euros supplémentaires d’investissements privés pourront être également mobilisés. 41 projets proposés par 35 entreprises, dont 10 françaises, ont été retenus.
Le ministère britannique des affaires, de l’énergie et de la stratégie industrielle a publié de nouvelles recherches montrant que les fuites d’hydrogène pourraient avoir un impact indirect sur le réchauffement climatique, neutralisant en partie les efforts de réduction des émissions de dioxyde de carbone.
Le projet H2V Thionville vise à développer une gigafactory de production d’hydrogène renouvelable sur un terrain de 31 ha qui accueillera 4 unités de production de 100 MW pour produire chaque année 56 000 tonnes d’H2 et éviter 400 000 tonnes de CO2.
L’hydrogène naturel suscite l’intérêt. Parfois appelé hydrogène « or » ou « blanc », les usines qui le produisent présentent une empreinte carbone plus faible et des délais de développement plus courts que les projets tentaculaires d’hydrogène vert explique Avon McIntyre, directeur exécutif de HyTerra, une société australienne qui se lance dans le secteur.
This website uses cookies to anonymously count visitor numbers. To find out more, please see our Data Protection Policy.
The cookie settings on this website are set to "allow cookies" to give you the best browsing experience possible. If you continue to use this website without changing your cookie settings or you click "Accept" below then you are consenting to this.