Une équipe de chercheurs en Algérie a conçu une nouvelle plateforme d’essai et une loi d’accélération novatrice prenant en compte à la fois la vitesse du vent et la densité du sable. La nouvelle méthodologie a été testée sur quatre modules photovoltaïques et a montré des durées de vie allant jusqu’à 47 ans en termes d’impact du sable.
Une étude scientifique indique que les régions désertiques, telles que Tamanrasset et Adrar, permettent d’atteindre les coûts de production en hydrogène vert les plus bas, en raison de leur taux d’ensoleillement très élevé. Toutefois, les régions du nord du pays offrent également des avantages économiques du fait de leur proximité avec les marchés importateurs, notamment européens.
A Ouargla, la société Zergoun Green Energy dispose d’une ligne d’assemblage de 200 MW de modules photovoltaïques en M3 et une de 200 MW en M10. Un nouvel investissement est en cours pour monter en technologie et produire des modules TOPCon en 16 busbars.
Les deux fabricants principaux, Zergoun, basé à Ouargla, et Milltech, basé à Mila près de Constantine, disposent d’une capacité cumulée d’environ 500 MWc et sont en train d’investir pour augmenter leurs capacités et passer au TOPCon. A leurs côtés, plusieurs projets devraient être annoncés prochainement.
Depuis le lancement de plusieurs appels d’offres d’envergure, l’Algérie espère atteindre 4 GW de puissance photovoltaïque installée dès l’année prochaine. Une progression rapide qui pousse de nombreux fournisseurs de matériels (câbles, onduleurs, structures) à étoffer leurs gammes et à investir dans des capacités de production supplémentaires.
Tandis que le pays espère bientôt atteindre 4 GW de capacité photovoltaïque, grâce à des appels d’offres de grande ampleur, le solaire commercial et industriel (C&I) reste un secteur encore timide, du fait de l’absence de réglementation pour l’injection du surplus d’électricité sur le réseau.
Les sites des trois lots concernés, à Kenadsa (120 MWc), Touggourt (150 MWc) et Tamacine (250 MWc) remportés précédemment par le consortium composé de l’Italien Fimer et de l’Algérien Cosider, ont déjà fait l’objet de travaux de terrassement. Le délai d’envoi des dossiers pour ce nouvel appel d’offres est fixé au 6 février.
Le pays a longtemps cantonné l’utilisation du solaire aux villages reculés du Sahara. Mais deux appels d’offres de grande ampleur, de 3 GW au total, devraient changer les choses. En introduisant une clause de contenu local dans leur cahier de charges, l’Algérie veut construire toute une industrie autour des énergies renouvelables.
Une équipe de recherche germano-algérienne a exploré des moyens de produire du silicium à partir de diatomite, un matériau fossile contenant du dioxyde de silicium amorphe. Les chercheurs ont souligné que, pour les applications potentielles dans les cellules solaires, il sera crucial d’extraire du silicium avec un faible niveau d’impuretés.
L’énergie solaire photovoltaïque demeure la première source de production d’électricité à partir des énergies renouvelables, avec une capacité totale de 436,8 MW dont 388,95 MW (82,4 %) raccordés au réseau et 47,85 MW (10,1 %) hors réseau. Grâce à plusieurs appels d’offres de grande ampleur lancés ces derniers mois, le pays espère bientôt dépasser la barre des 4 GW.
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