Afrique

Malgré la crise sanitaire, Smart Energies concrétise son projet Charlie, qui consiste à financer ou refinancer plus de 250 projets photovoltaïques en 2020. Ces projets, localisés en Métropole, en Corse, aux Antilles et à La Réunion, représentent une capacité totale de l’ordre de 30 MWc.

Albioma, producteur d’énergie indépendant, vient d’annoncer ses résultats pour 2019. Son chiffre d’affaires progresse de 18%, et son Ebitda de 12 %. En outre, le groupe implanté en Outre-mer, à l’île Maurice et au Brésil, signale une augmentation continue de la part du renouvelable dans son mix. Elle atteint désormais à 67%, contre 62% en 2018.

Afin d’implanter durablement son activité en Guadeloupe, en Martinique et en Guyane, Amarenco, qui portait jusqu’à présent le financement des projets de Créole Energie Solaire, vient de faire son entrée dans ce dernier.

La filiale de l’Agence française de développement a annoncé qu’elle allait investir, en partenariat avec l’Union européenne, trois millions de dollars dans la société Rensource, active dans les énergies renouvelables au Nigeria et dont l’objectif est de fournir de l’énergie à plus de 250 000 PME du pays.

À travers le projet Open Solar Contracts porté par l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) et par la Terrawatt Initiative (TWI), six contrats relatifs à la réalisation d’un projet solaire ont été rédigés et mis en ligne, à la disposition de tous gratuitement. L’objectif de ce projet est de simplifier les processus de développement et de financement des centrales solaires.

L’Institut Montaigne, un think tank indépendant, affirme que l’Afrique est absente de la révolution solaire mondiale pour plusieurs raisons, notamment le manque d’outils de financement appropriés, la petite taille des projets et le recours systématique aux appels d’offres. La suppression des signaux de prix artificiels fixés par des appels d’offres toujours plus compétitifs pourrait être un pas vers un marché plus mature, prêt pour des appels d’offres solaires à grande échelle.

Lauréat de l’appel d’offres « Solutions innovantes pour la ville durable en Afrique », le projet de stockage et de gestion intelligente de l’énergie développé par CVE permet d’augmenter le taux de pénétration de l’énergie solaire dans la consommation du client. C’est la première fois qu’une telle solution (stockage et EMS) sert les besoins en électricité d’un groupe d’industriels, déclare Pierre de Froidefond, le cofondateur et CEO de CVE. Implanté à petite échelle pour l’instant, c’est un déploiement à grande échelle qui est visé.

La récente conférence d’InnoEnergy à Berlin a été l’occasion de rappeler que le financement de projets d’énergie renouvelable en Afrique n’était toujours pas une tâche facile, mais des études de cas optimistes ont également été proposées.

Cinq sites photovoltaïques, 1 820 modules solaires pour une puissance totale de 587,5 kWc, sont développés par Sagemcom Energy & Telecom et Vergnet Burkina, afin d’alimenter dès début novembre quelque 120 000 villageois du Burkina Faso.

Voltalia produit ses premiers kilowatts/heure solaires en Afrique depuis hier mardi. La centrale solaire égyptienne Râ Solar (32 MWc), développée, construite et exploitée par le groupe est en effet en production depuis ce jour.