Un groupe de scientifiques dirigé par le Centre commun de recherche (CCR) de la Commission européenne a analysé l’impact du déploiement d’un plus grand nombre de systèmes photovoltaïques verticaux sur les marchés européens de l’énergie et a identifié les avantages potentiels de ce scénario, notamment la baisse des prix de l’électricité, la diminution des coûts des systèmes et l’augmentation des échanges d’électricité entre les pays voisins.
Baptisé SolarNet+, ce nouveau cadre serait capable de calculer le potentiel photovoltaïque des villes, non seulement en déterminant l’orientation des toits par vue aérienne, mais aussi en recensant les éléments en superstructure, telles que les fenêtres ou les cheminées. Testé à l’aide de photos aériennes de Munich et de Bruxelles, le dispositif s’est révélé plus efficace que les cadres de référence.
Elewit, la plateforme technologique de Red Eléctrica de España (REE), a révélé son intention de construire un projet de stockage hybride dans les îles Canaries, comprenant un compensateur synchrone virtuel de 18,8 MVA et une solution hybride de 16 MW basée sur des supercondensateurs.
Les autorités espagnoles recherchent 1,3 GW de projets d’énergie propre et de stockage afin d’assurer la flexibilité, la stabilité et la sécurité de l’approvisionnement national en électricité.
L’Administration nationale de l’énergie (NEA) et la State Grid Corp. of China (SGCC) pourraient intensifier les réductions de la production photovoltaïque afin de libérer de l’espace pour les nouveaux projets d’énergies renouvelables qui peinent à obtenir des connexions au réseau. À l’heure actuelle, les centrales solaires ne peuvent réduire que 5 % de leur production photovoltaïque, mais les autorités tentent de décider s’il convient d’augmenter le pourcentage de production hors ligne.
Le gestionnaire de réseau polonais Polskie Sieci Elektroenergetyczne (PSE) a annoncé sa troisième déconnexion de capacité d’énergie renouvelable cette année. Cette fois-ci, il a commencé à réduire de 1 201 MW à 1 877 MW la capacité photovoltaïque en réponse à l’offre excédentaire.
Quatre projets d’interconnexions sont actuellement à l’étude pour ajouter entre 1,4 et 2,6 GW de capacités d’interconnexions aux 4 GW disponibles actuellement entre les deux pays. La CRE a étudié les bénéfices potentiels du projet en fonction de plusieurs scénarios énergétiques et lance une consultation publique sur ce développement électrique, qui pourrait notamment éviter l’écrêtement d’une partie de la production EnR britannique et française.
Baptisé DC-Power, le programme de recherche fait intervenir un consortium d’acteurs européens sur quatre années. Ils testeront ensemble le concept réseau mis en place à travers deux projets pilotes basés sur l’énergie solaire, l’un équipé d’un électrolyseur d’hydrogène de 2 MW, l’autre raccordé à un datacenter pour une capacité allant jusqu’à 500 kW.
Dans un nouveau rapport, la CRE a dévoilé que les gestionnaires français ont un déploiement avancé des technologies numériques sur leurs réseaux mais recommande de réduire encore les délais et les coûts de raccordement, d’industrialiser les solutions de flexibilité et de renforcer la fiabilité des données qu’ils mettent à disposition des acteurs.
L’affirmation selon laquelle le photovoltaïque ne serait pas pertinent en France, car se substituant à une énergie décarbonée, revient régulièrement dans le débat public. Pourtant, elle est erronée selon Damien Salel, expert en photovoltaïque, qui expose ici les méthodologies du calcul de l’impact et du retour carbone du solaire dans le cadre de sa croissance attendue sur le marché européen interconnecté.
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