Les listes RN, Reconquête et Les Patriotes restent sur leur positionnement historique en faveur du développement massif du nucléaire et contre les énergies renouvelables, en particulier contre l’éolien. Toutes proposent de sortir du marché européen de l’électricité, seul moyen pour la France, selon elles, de choisir son propre mix énergétique et de faire baisser les prix de l’électricité pour les consommateurs.
Appartenant au groupe de l’Alliance Progressiste des Socialistes et Démocrates au Parlement européen, trois listes de cette famille politique participent aux élections européennes du 9 juin. Avec, sur fond de protectionnisme écologique européen, des approches différentes sur les ressources à utiliser pour atteindre la neutralité carbone et faire face à l’urgence climatique.
Organisé par le Syndicat des énergies renouvelables, le 9e Colloque National Photovoltaïque s’ouvre ce matin, au Corum de Montpellier, sur fond de révision de l’arrêté S21 proposée par la Direction générale de l’énergie et du climat. De quoi animer les débats…
Afin de réduire les dépenses publiques induites par l’arrêté S21, la DGEC propose soit de passer le guichet ouvert jusqu’à 500 kWc en guichet fermé, soit d’abaisser le seuil d’éligibilité de l’arrêté tarifaire à 100 kWc. Les syndicats Enerplan et SER sont vent debout contre cette proposition qui illustre à nouveau les contradictions du gouvernement envers le photovoltaïque et les renouvelables en général.
Pour parvenir à décarboner le continent européen avant 2050, la liste de la majorité présidentielle met l’accent sur le nucléaire, qui doit tripler sa production d’ici à 2050, et qui est vu comme une filière industrielle à développer. Le programme est en revanche moins-disant sur les objectifs en termes de renouvelables.
Sans surprise, aucun des partis écologistes en lice ne fait l’impasse sur l’énergie dans son programme. Toutefois, si la sortie des énergies fossiles fait l’unanimité, les moyens pour y parvenir divergent. En particulier, on observe une frontière poreuse entre énergies renouvelables et nucléaire, sauf chez Europe Ecologie les Verts (EELV) qui maintient son opposition farouche à l’atome et qui privilégie un mix 100 % renouvelable.
Dans le contexte géopolitique actuel, les élections européennes de 2024 revêtent une importance cruciale pour la poursuite des objectifs et des actions du continent en faveur de la décarbonation et de la souveraineté industrielle. Jusqu’au 9 juin, pv magazine France lance donc une série pour décrypter le programme énergétique des différentes familles politiques.
La deuxième phase du programme irlandais de soutien à la production d’électricité renouvelable à petite échelle (SRESS) s’adresse aux communautés locales et aux petites et moyennes entreprises qui produisent leur propre électricité.
Un arrêté paru au Journal officiel du 26 mai 2024 stipule que les surfaces agricoles en agrivoltaïsme pourront continuer à toucher les aides de la politique agricole commune (PAC). Une bonne nouvelle pour la filière.
Pour atteindre les objectifs de la loi pour l’électricité, à savoir une production d’électricité photovoltaïque d’environ 30 TWh/an, la filière du PV suisse aura besoin de 20 000 équivalents plein temps en 2035, contre environ 11 000 aujourd’hui.
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