Au sud de l’agglomération grenobloise, des bénévoles ont créé une entreprise citoyenne pour équiper gratuitement des foyers modestes de panneaux photovoltaïques de seconde main. Objectif : favoriser l’autoconsommation et lutter contre la précarité énergétique.
En France, la filière du recyclage des modules solaires a beaucoup avancé cette année, notamment grâce à l’entreprise Rosi qui extrait de l’argent, du cuivre et du silicium pur à 99,999 % et qui présente, après 6 mois de lancement, une capacité de traitement de 3000 tonnes soit 150 000 panneaux par an. L’IPVF a réunit la société de recyclage avec l’écoorganisme Soren, Voltec Solar et Envie 2E Aquitaine pour parler des perspectives et des défis de la filière.
Sur plusieurs marchés européens, comme la Pologne ou l’Espagne, la hausse rapide du nombre d’emplois dans le secteur du PV en toiture traduit l’engouement croissant pour le solaire résidentiel et commercial et industriel (C&I).
Un groupe de chercheurs brésiliens a mis au point une nouvelle méthode basée sur les caractéristiques uniques de l’eau supercritique pour le recyclage des panneaux solaires en fin de vie. D’après les scientifiques, cette approche novatrice est en mesure d’atteindre une dégradation organique de 99,6 % sans recourir à des produits chimiques toxiques ou dangereux.
En Inde, des scientifiques suggèrent d’utiliser des modules solaires arrivés en fin de vie comme matériau de construction dans de petites unités résidentielles à bas coûts. Le recyclage de modules solaires n’étant pas rentable à l’heure actuelle, les chercheurs déclarent que leur approche consiste à intégrer au bâti des panneaux solaires conventionnels tels quels.
L’éco-organisme Soren, chargé de la collecte et du recyclage des panneaux solaires en fin de vie, a publié son rapport annuel 2022. L’année dernière, plus de 10 millions de panneaux photovoltaïques ont été mis sur le marché en France, ce qui représente une augmentation de 25 % par rapport à 2021.
Soren, l’éco-organisme agréé par les pouvoirs publics pour la collecte et le traitement des panneaux solaires photovoltaïques usagés en France, accueille TotalEnergies et Neoen dans son capital.
Des chercheurs suédois ont mis au point une méthode pour recycler les métaux précieux des cellules solaires flexibles à couche mince en cuivre-indium-gallium-diséléniure (CIGS) dans des conditions de lixiviation douces. Ils ont montré que 100 % de l’argent et 85 % de l’indium, peuvent être récupérés après 24 heures de lixiviation à température ambiante, et l’ajout de deux moles d’acide nitrique.
En Chine, des scientifiques ont mis au point un processus de gonflement novateur permettant de détacher le verre et l’EVA sur les films arrière des modules solaires à la fin de leur cycle de vie. Cette technique utilise un ester d’acide dicarboxylique appelé ester dibasique, qui limiterait les fissures au niveau des cellules solaires.
L’entreprise espagnole Acciona Energia utilise la fibre de verre des pales d’éoliennes usagées pour fabriquer les barres de torsion des structures solaires. Cette technique est utilisée dans le cadre d’un projet pilote à Badajoz, en Espagne.
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