Le développeur Terre et Lac Solaire veut rapprocher l’énergie solaire des territoires. Pour pv magazine, son directeur général Sébastien Fenet, a retracé l’histoire du groupe lyonnais, de son positionnement sur la toiture agricole à sa diversification dans la Vallée de la Chimie. Aujourd’hui Terre et Lac mise sur le “partage équitable de la valeur” et l’implication d’acteurs locaux dans ses projets solaires. En février dernier il a créé Oxyane Solaire avec la coopérative agricole Oxyane pour accompagner les agriculteurs dans le développement du photovoltaïque sur hangar.
Dans le cadre d’une opération d’autoconsommation collective menée par le Conseil Départemental du Pas-de-Calais à Arras (62), le bureau d’études Cohérence Energies a travaillé sur l’intégration du bâtiment des services départementaux, qui possède une consommation annuelle de 2 GWh et une puissance souscrite de 911 kVA.
L’installation qui produit 15,7 GWh d’électricité par an fait partie des plus grandes ombrières jamais réalisées en France. L’investissement s’est élevé à 15 millions d’euros, dont 400 000 euros collectés lors d’une campagne de crowdfunding.
Grâce à ce rapprochement, Caillau, spécialiste des systèmes de fixation et d’étanchéité pour l’automobile et l’aéronautique, diversifie son activité en créant une troisième Business Unit dédiée aux installations photovoltaïques sur toitures, ombrières et sol.
Le nouvel arrêté tarifaire, dit S21, fixe le tarif d’achat à 98 euros/MWh avec un plafond à 1100 heures, et impose aux installations un bilan carbone inférieur à 550 kg eq CO2/kWc. La filière estime qu’il va dynamiser le secteur des grandes toitures et ombrières, un nombre important de projets ayant déjà été développés par anticipation.
L’ensemble de la collecte participative se déroulera en quatre opérations maximum, pour financer une partie de l’investissement total de 65,5 M€. La première, qui vise une somme de 2 millions d’euros, se déroule jusque fin octobre.
Dans le cadre du projet d’agrandissement de ses locaux de Saint-Jean-de-Linières, la communauté Emmaüs veut installer deux ombrières qui produiront 325 MWh d’électricité par an.
La dernière table ronde de l’Université d’Enerplan #uapv21 était consacrée à la démarche RSE et a été l’occasion d’évoquer la manière dont l’autoconsommation peut être valorisée comme outil marketing et de communication pour les entreprises, pour améliorer son acceptation et sa visibilité.
Sous l’impulsion de la Loi Energie Climat et du décret Tertiaire, les entreprises sont encouragées à réduire leur impact énergétique, notamment par l’accélération de l’adoption du véhicule électrique et de la production locale d’électricité solaire. La deuxième journée de l’Université de l’autoconsommation #uapv21 a détaillé ce que cela implique pour le système électrique du bâtiment et la puissance de charge.
Après l’inauguration des ombrières photovoltaïques de 3,6 MWc sur le parking de la raffinerie de Donges (44), l’énergéticien a en projet deux autres installations sur le site, pour une puissance cumulée de 9 MWc.
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