Dans la foulée du vote de la résolution sur l’agrivoltaïsme au Sénat le 4 janvier dernier, l’Assemblée Nationale a lancé une Mission flash, qui a rendu ses conclusions le 23 février. Dans cette tribune, France Agrivoltaïsme, qui a été auditionnée, rappelle aussi la nécessité d’une définition plus claire et plus protectrice pour l’agriculture que celle proposée par la Mission flash.
Constatant un flou réglementaire, une mission d’information « flash » s’est penchée le développement de l’agrivoltaïsme et a rendu son rapport le 23 février. Elle suggère notamment l’adaptation des appels d’offres de la CRE aux technologies agrivoltaïques et l’éligibilité de ces projets aux mécanismes d’aides de la Politique agricole commune (PAC).
A son tour, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie a rendu publiques ses modélisations pour atteindre la neutralité carbone en 2050. Il ressort de ses quatre scénarii que les énergies renouvelables représenteront entre 72 % et 97 % du mix de production électrique.
La filiale française du fournisseur d’électricité EnBW a annoncé la signature d’un PPA avec le groupe Fnac Darty portant sur la production d’un futur parc solaire en Centre-Val de Loire. Le projet de 20MW prévoit la mise en place d’une activité apicole
et d’un pâturage ovin et devrait voir le jour d’ici 2023.
Avec l’arrivée de ce nouvel investisseur, Apex Energies veut accélérer sa croissance, pour atteindre une capacité installée de 1 GW d’ici 2025. L’entreprise entend également se focaliser davantage sur le segment des centrales au sol et l’agrivoltaïsme.
Ce démonstrateur a pour objectif de développer une solution agrivoltaïque adaptée à la vigne en Nouvelle-Aquitaine, une région viticole particulièrement touchée par le dérèglement climatique.
Engagé dans une démarche de diversification dans les énergies vertes, Rubis a pris 51 % de participation dans le projet Renewstable Barbados, qui comprend une centrale solaire agrivoltaïque de 50 MWc et un système de stockage de 128 MWh par hydrogène vert et par batteries.
Des chercheurs de l’université de Temple ont observé que la mise en place d’un système de pâturage ovin sur un acre de sol agricole en voie de régénération, agrémenté de plantes indigènes, pouvait permettre de piéger une tonne de carbone par an. Ce volume pourrait s’accumuler pendant 12 à 15 ans avant d’atteindre la saturation.
Le label qui valorise 1 000 solutions vertueuses pour l’environnement et rentables a notamment retenu le fait que les trackers mobiles permettent une réduction de la facture énergétique de 20 à 50 % et un temps de retour sur investissement inférieur à 10 ans, contre 15 ans pour les installations photovoltaïques fixes.
Lors de la présentation de la stratégie Energie 2050 pour la France à Belfort le 10 février 2022, le Président de la République a inscrit l’agrivoltaïsme dans la stratégie solaire française. Une belle consécration qui appelle néanmoins France Agrivoltaïsme à la vigilance sur la définition et le cadre qui vont prochainement être posés par le gouvernement pour cette filière en plein essor.
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