Labellisée Territoire à Energie Positive, la Communauté de communes des Landes d’Armagnac (CCLA) porte un projet d’autoconsommation collective à l’échelle de ses 27 communes. Il s’inscrit dans le cadre de son SCoT (Schéma de cohérence territoriale), qui réserve 220 hectares, soit 0,2 % de son territoire forestier, à des projets solaires.
Avec « Néela » comme identité de marque (Nouvelle énergie des Landes d’Armagnac), l’opération d’ACC réunit, dans sa gouvernance, un collectif de partenaires publics et privés (CCLA, Enerlandes, Terra Energies, Incidences et TotalEnergies). Leur but et intérêt commun : faire bénéficier les consommateurs (citoyens, collectivités, industriels) qui le souhaitent d’une électricité verte, locale et à un prix maîtrisé sur vingt ans.
Le projet s’appuie sur cinq centrales solaires au sol, en développement chez Incidences. Après avoir été soumises à enquête publique, les trois premières sont actuellement en cours d’instruction auprès des services de l’État, les deux autres devant suivre début 2025. D’une capacité cumulée de près de 116 MWc, elles seront construites – selon une juste répartition préalable en fonction du foncier disponible –, sur les communes de Cachen, Saint-Justin, Vielle-Soubiran, Herré, Saint-Gor et Baudignan.
« Un levier d’intégration territoriale puissant »
Les cinq centrales photovoltaïques au sol produiront l’équivalent de la consommation moyenne annuelle d’environ 26 000 foyers. Une partie de leur production répondra aux besoins locaux des citoyens, des collectivités et des entreprises, sachant que cinq boucles de distribution seront nécessaires pour couvrir les 27 communes de la CCLA, l’opération d’autoconsommation collective faisant appel à la dérogation ministérielle de 20 km.
« Ce projet est un levier d’intégration territoriale puissant. Il est unique en son genre de par sa dimension et son étendue. On passe ici à une toute autre échelle avec potentiellement jusqu’à 15 MW de production solaire en autoconsommation collective », déclare David Augeix, président d’Incidences, à pv magazine France. En charge du pilotage du projet, du suivi du dépôt et de l’instruction des dossiers, le développeur montpelliérain s’occupe également de toute la partie concertation et aura pour mission de gérer la future PMO (Personne morale organisatrice).
Si les premiers arrêtés de défrichement sont arrivés la semaine dernière dans la boîte aux lettres d’Incidences, le développeur espère réunir l’ensemble des autorisations nécessaires au projet début 2026, pour une mise en service prévisionnelle de l’opération d’autoconsommation collective deux ans plus tard.
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