Les projets photovoltaïques inférieurs à 1 MW ne sont plus systématiquement soumis aux études d’impact ni aux permis de construire, mais ne peuvent toujours pas prétendre au guichet ouvert (réservé aux installations en toiture < 500 kWc), ni aux appels d’offres pour les centrales au sol (qui démarrent à 1 MW de puissance).
La coopérative citoyenne d’énergie Enercoop Auvergne-Rhône-Alpes (Aura) et la Centrale Villageoise Beewatt se sont associés pour développer des projets solaires sur ce segment en Isère. « La volonté de se rapprocher a été naturelle puisqu’Enercoop Aura est déjà bien positionnée sur le solaire au sol d’envergure tandis que les projets citoyens comme ceux de Beewatt, qui est très bien implanté dans le territoire, visent plutôt des projets en toiture », explique Frédéric Marillier, directeur général d’Enercoop Aura à pv magazine France.
La complémentarité de ces deux approches et la bonne implantation de BeeWatt dans la communauté de communes de Bièvre Est devraient permettre de développer et construire efficacement une grappe de projets photovoltaïques inférieurs à 1 MW. « Nous cherchons au maximum à nous rapprocher des 1 MW pour que les coûts de production soient les plus bas possible », précise Frédéric Marillier. L’électricité produite sera vendue sous la forme de contrats d’achat, notamment au fournisseur national d’électricité verte Enercoop, ou bien valorisée localement (par exemple pour alimenter les compteurs publics) via de l’autoconsommation collective.
C’est cette dernière option qui est favorisée pour le premier projet du partenariat : un développement de 550 kW environ, répartis entre le terrain des anciens lagunages de la communauté de communes et celui d’une ancienne décharge de déchets enfouis. Enercoop Aura et BeeWatt ont déjà obtenu la promesse de bail de 30 ans auprès de la maire de Châbons et la centrale devrait être mise en service d’ici à 2026. Pour ce premier projet, c’est Enercoop Aura qui assumera le risque en investissant sur la phase de développement.
Par ailleurs, Frédéric Marillier a expliqué que les partenaires avaient également répondu à un Appel à manifestation d’intérêt (AMI) de la commune de Châbons, ce qui leur permettrait d’augmenter le potentiel de la grappe solaire en développement. Les terrains étudiés pour le développement des projets citoyens sont des fonciers dégradés (anciennes décharges, anciens bassins de stations d’épuration, carrières) inférieurs à un hectare.
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