La 26ème édition de l’Africa Energy Forum a débuté mardi à la Fira de Montjuïc à Barcelone. Pendant quatre jours, du 25 au 28 juin, plus de 2000 décideuses et décideurs sont réunis autour du thème « les systèmes énergétiques du futur, équilibrer les besoins de l’Afrique avec les objectifs mondiaux ».
Concrètement, les gouvernements, les services publics et les régulateurs en Afrique sont réunis avec les institutions financières, les banques, les développeurs d’énergie, les fournisseurs de technologie, les EPC et les professionnels de l’industrie de l’énergie. L’événement regroupe 150 exposants et a invité plus de 300 intervenantes et intervenants à participer aux échanges des tables rondes.
Si les énergies renouvelables ont une place de choix dans les discussions, l’AEF propose également tout un programme axé sur le gaz. La conférence d’ouverture à laquelle pv magazine a participé posait d’ailleurs la question : « Le dilemme du gaz africain : est-il ou non un facteur de transition ? ».
Si aucune conclusion tranchée ne peut être rapportée, il paraît évident qu’avec seulement 5 % des émissions de gaz à effet de serre, l’Afrique ne présente pas les mêmes enjeux de transition énergétique que l’Europe par exemple (15 %). Surtout, les réserves et leur exploitation sont principalement liées à l’exportation vers les économies plus polluantes et environ deux tiers des nouveaux projets d’énergies fossiles développés sur le continent sont portés par des multinationales étrangères. « Il sera possible pour l’Afrique de se passer des combustibles fossiles lorsque le reste du monde s’en passera », résume trivialement Dan Croft de l’IFC (la Société Financière Internationale, filiale de la Banque mondiale).
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