Le « robot de jardin tout-terrain » de Vitirover passe la vitesse supérieure. La nouvelle génération du robot tondeuse de l’entreprise française va en effet entrer en production en série à partir du mois de juillet, comme l’a confié à pv magazine France l’un de ses représentants sur le salon Intersolar qui se déroule en ce moment à Munich en Allemagne.
Pour accélérer le développement commerciale, l’entreprise lance également une levée de fonds de deux millions d’euros auprès de business angels et de fonds de capital risque. La société compte une douzaine d’employés, notamment sur la partie R&D. La production est externalisée sur le site de l’ancienne usine Ford de Blanquefort, au nord de Bordeaux. La ligne industrielle permettra de produire jusqu’à 100 robots par mois, sachant que l’entreprise en a une centaine actuellement en fonction. Mis à part le panneau solaire, tous les éléments du dispositif (du châssis breveté au moteur) sont produits en France ou en Suisse.
Initialement conçu pour l’entretien des vignes, le robot de Vitirover a trouvé des débouchés dans les vergers puis dans les sites industriels à forte densité d’obstacles sensibles comme les centrales solaires et les transformateurs à haute tension.
Le robot autonome se dirige de manière autonome et connectée à l’aide d’un GPS intégré et peut être piloté à distance en manuel si nécessaire, grâce à une fonction joystick et des caméras. Il est conçu pour tondre des surfaces jusqu’à un hectare (en une dizaine de jours) de manière à ce que l’herbe ne dépasse pas les quinze centimètres de hauteur. Le panneau solaire intégré permet une autonomie de six heures et la batterie, seize. Le robot peut être rechargé sur une borne connectée au réseau ou bien branchée directement sur des panneaux solaires – par exemple sur les sites photovoltaïques.
Le robot avec la station de recharge est vendu à « un peu moins de 10 000 euros ». Il peut aussi être loué et assorti d’un forfait de maintenance sur demande. Il est aussi possible de confier son « troupeau » de robots à un « berger digital » qui prendra en charge toutes les opérations liées à la flotte.
Vitirover vend également ses robots à des centres de recherche et des universités pour des sujets d’études relatifs (entre autres) à l’IA, au machine learning, à l’internet des objets, à la géolocalisations, aux véhicules autonomes, aux plateformes web et SaaS, etc. Ces modèles sont alors assortis d’une carte de développement qui donne accès à la technologie de Vitirover.
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