L’école de gendarmerie de Tulle a déployé 460 modules photovoltaïques sur sa toiture. Pour répondre à ses obligations réglementaires, l’établissement qui est situé en Corrèze a ainsi recouvert 880 mètres carrés de son toit plat rénové avec l’aide du pôle photovoltaïque de l’Agence de gestion de l’immobilier de l’État (Agile, ex-SOVAFIM).
Les deux institutions avaient déjà collaboré sur cinq projets solaires au cours des dernières années. Initialement, Agile s’était engagé à restaurer à ses frais les toitures des casernes concernées en échange de la pose et de l’exploitation de panneaux photovoltaïque via un modèle de revente sur 28/30 ans. La gendarmerie nationale vise en effet à réduire les consommations d’énergie de son parc immobilier tertiaire de 10 % en 2024, 25 % en 2027 et 40 % en 2030 et l’accord avec l’AGILE lui permettait ainsi de restaurer gratuitement les toitures de ces casernes.
« Cette première vague d’équipements nous a ensuite poussés à envisager de nouvelles solutions d’implantation, mais qui auraient cette fois-ci un intérêt direct pour la gendarmerie en lien avec les P.V., c’est-à-dire en auto-consommant l’électricité produite à même le site, explique Stéphane Kouyoumdjian, chef de projet à la SDIL (Sous-Direction de l’Immobilier et du Logement) dans un communiqué. ll faut savoir que quand on parle d’autoconsommation, avec près de 1 000 m² de panneaux, cela peut contribuer à 20-25 % des besoins en électricité du site. Cela n’est pas négligeable. » Le site de Tulle était idéal puisqu’il bénéficie d’un bon ensoleillement et d’une surface conséquente en toit plat rénové.
L’étude préalable est lancée début 2023 et le contrat de développement signé en août 2023, après une phase de recherche de financement en interne. Le montant total des travaux s’est élevé à 302 000 euros dont 75 % (études comprises) a été pris en charge par l’Agile – les 63 000 euros restants étant apportés par la gendarmerie. Selon les prévisions, l’investissement devrait être rentabilisé en deux ans grâce aux économies réalisées. « Ces panneaux vont permettre de faire une économie moyenne de 30 000 euros par an, d’où la rentabilité en presque deux ans. Cela veut aussi dire que dans trois ans, ce seront des économies nettes pour la gendarmerie », renchérit Stéphane Kouyoumdjian.
Selon la gendarmerie, cinq autres projets sont actuellement à l’étude, à savoir, la caserne de Rosny-sous-Bois (93), la caserne Offner à Grenoble (38), le quartier Mohier à Maison-Alfort (94), la caserne Hetzel à Marseille (13) et « une éventuelle autre caserne dont le choix reste encore à déterminer ». « Des casernes qui respectent toutes le critère de 1 000 m² de toitures rénovées et qui bénéficient également d’un bon ensoleillement. »
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