Le succès de l’autoconsommation collective ne se dément pas en France. C’est ce qui ressort des dernières statistiques, publiées fin mars par Enedis à partir des données relevées sur les compteurs électriques. À l’issue du premier trimestre 2024, l’énergéticien comptabilisait dans son périmètre 379 opérations réalisées sur ce modèle, en augmentation de 102 % par rapport aux douze derniers mois.
Associant un ou plusieurs consommateurs et un ou plusieurs producteurs dans le but de partager entre eux de l’électricité produite localement, elles réunissent à ce jour 4 929 acteurs public et privés (collectivités locales, entreprises, citoyens). Selon les chiffres d’Enedis, chaque opération compte en moyenne deux producteurs et onze consommateurs. Au total, la puissance installée représente près de 27 MW.
Portées par un contexte réglementaire propice à leur développement, ces opérations d’autoconsommation collectives se répartissent sur l’ensemble du territoire, dynamisées par les politiques publiques menées par les Régions dans le cadre de leur action en faveur de la transition énergétique.
En raison de leur engagement dans ce domaine, trois d’entre elles se distinguent particulièrement : le Grand Est et l’Occitanie, avec chacune 51 projets d’autoconsommation collective menés à leur terme, et les Hauts-de-France, où se concentrent 49 opérations. Suivies de près par Auvergne-Rhône-Alpes (48) et la Nouvelle Aquitaine (42), la Bretagne n’étant pas en reste avec 34 réalisations.
Si les Pays de la Loire en dénombrent 25, deux de plus seulement sont recensées en Provence-Alpes-Côte d’Azur, une région plus ensoleillée mais qui semble pour l’instant moins disposée à promouvoir l’autoconsommation collective sur son territoire.
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