L’Ademe veut sensibiliser les entreprises à la problématique du greenwashing (ou « écoblanchiment »), une pratique commerciale trompeuse qui utilise un argument environnemental fallacieux, ou trop limité, afin de vendre ou promouvoir un produit, un service ou une image d’entreprise.
En juillet 2023, l’agence a publié un guide anti-greenwashing pour permettre aux entreprises de comprendre le terme et à connaître les principales étapes pour ne pas en faire !
« Il s’applique à tout message pouvant induire le public en erreur sur la qualité écologique réelle d’un produit ou d’un service ou plus largement sur la réalité de la démarche de développement durable d’une organisation, quelles que soient ses modalités de diffusion (communication commerciale ou institutionnelle, relations presse, communication produit, édition, numérique, packaging, événementiel, lieu de vente, etc.), explique l’Ademe dans sa publication. Une vigilance particulière doit s’appliquer sur les posts que l’on fait sur les réseaux sociaux. Les règles déontologiques (et la loi, bien sûr) s’appliquent à tous les messages, quelles que soient les modalités de diffusion. »
Aujourd’hui l’Ademe entend proposer une mise à jour de son guide. Pour ce faire elle a appelé les entreprises à donner leur avis sur sujet dans le cadre d’une enquête ouverte jusqu’au 30 avril 2024.
Pour rendre la démarche pertinente, un test multi-sujet (communication, message, action de marketing, …) est également disponible gratuitement en ligne. « Ces tests ne délivrent pas de label et les résultats obtenus ne sont pas des sanctions, mais un mode de sensibilisation à la question du greenwashing, avec des pistes d’amélioration de vos pratiques », précise l’Ademe.
L’arsenal juridique de la lutte anti-greenwashing se décline dans le code de la consommation, le code de l’environnement, certains textes spécifiques à l’environnement, des décrets et des réglementations européennes. En France, il a notamment été renforcé par la Loi Climat et Résilience de 2021 qui précise le cadre légal des pratiques commerciales trompeuses liées au greenwashing par « des allégations, indications ou présentations fausses ou de nature à induire en erreur », que ce soit par action ou par omission, sur les caractéristiques essentielles du bien ou du service et sur la portée des engagements de l’annonceur.
Dans ce cadre, TotalEnergies est visé par deux enquêtes visant des allégations de greenwashing, l’une au tribunal judiciaire de Paris et l’autre au parquet de Nanterre.
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