Renforcer les niveaux d’efficacité énergétique et de flexibilité dans les grands bâtiments tertiaires. C’est ce que recommande la Commission de régulation sur l’énergie (CRE) dans un rapport publié en septembre. En effet, seuls 6 % de ces infrastructures de plus de 1 000 m² sont équipés de systèmes de pilotage de la consommation, et parmi les bâtiments équipés certains n’utilisent pas tout leur potentiel. Rares sont ceux qui disposent d’une offre d’électricité différenciée en fonction des périodes, incitant à moduler les consommations. Or, en combinant leur déploiement et leur utilisation, jusqu’à 6 GW pourraient être mobilisés en période de pointe, indique le rapport.
Le renforcement des solutions de pilotage dans les bâtiments tertiaires représente donc, selon la CRE, un gisement conséquent d’économies d’énergie et permettrait de mettre les bâtiments tertiaires au service de la sobriété et de la flexibilité du réseau électrique, afin de « consommer moins » et de « consommer mieux ». Une mesure qui s’impose d’autant plus avec l’essor des énergies renouvelables d’ici 2035, comme le solaire photovoltaïque, qui modifie la disponibilité structurelle de l’électricité décarbonée.
Renforcer la communication sur le décret BACS
À l’appui de son rapport, la CRE énumère un certain nombre de solutions comme la diffusion de la culture de la gestion de l’énergie dans l’ensemble de la filière, afin d’accélérer et de fluidifier la mise en place et l’utilisation des systèmes de pilotage. Cela consiste notamment à renforcer la communication sur le décret BACS (Building Automation & Control Systems), à assurer le suivi de son exécution par la création d’un tableau de bord dédié, à valoriser les bonnes pratiques déjà en place et à accompagner financièrement, et de manière ciblée, les acteurs.
La flexibilité électrique des bâtiments tertiaires passe également par l’amélioration des process : systématisation de la gestion de la flexibilité dans les systèmes de pilotage, paramétrage d’un mode «EcoWatt d’urgence», évolution du cadre réglementaire actuel, développement des protocoles d’échanges de données amont/aval et interopérabilité des systèmes. Enfin, le rapport préconise d’intégrer la valorisation économique dans le choix de la flexibilité pour la rendre la plus attractive et accessible possible.
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