Aujourd’hui 14 juin démarre le salon Intersolar Europe à Munich en Allemagne. Cette année, la fréquentation témoigne de l’énorme dynamisme que connaît la filière du solaire. Markus Elsässer, fondateur et PDG de Solar Promotion, a ainsi indiqué que 2 458 entreprises de 160 pays exposent, contre 1 350 l’année dernière. pv magazine prend aussi la mesure de cet essor et a dépêché pas moins de 13 journalistes, issus de toutes les plateformes : international, Allemagne, Espagne, France… Via une couverture en temps réel sur le site International (en anglais) et sur le site de pv magazine France, nous vous ferons part des dernières actualités des entreprises et des lancements de nouveaux produits.
Cette édition sera certainement marquée par les projets de relocalisation de la production de cellules, wafers et modules photovoltaïques en Europe. Les règles relatives aux aides d’État ont été assouplies pour des produits tels que les modules solaires et les éoliennes, via l’amendement au cadre temporaire pour la crise et la transition (TCTF) de la Commission européenne. Pour Dries Acke, directeur politique de SolarPower Europe, si la promesse est grande, il semble toutefois que de sérieux obstacles subsistent quant au soutien nécessaire à l’expansion de la fabrication de produits photovoltaïques en amont. Ceux-ci incluent le niveau de preuve documentaire requis pour les « subventions de contrepartie » et l’exigence selon laquelle les subventions de projet doivent être fournies par trois États membres de l’UE.
Les « subventions de contrepartie » sont particulièrement intéressantes dans le cadre du TCTF, a complété Dries Acke, car elles offrent la possibilité d’accéder à des subventions proportionnelles à celles qu’ils recevraient dans des « pays non membres de l’EEE [Espace économique européen] », tels que l’Inde ou les États-Unis. Toutefois, il est loin d’être simple de prouver avec précision quelles sont les subventions offertes ailleurs.
Le refus de la Commission d’autoriser les États membres à subventionner les dépenses opérationnelles (opex), telles que l’énergie et les matériaux, constitue un dernier obstacle à l’expansion de l’industrie solaire en amont de la production de modules, de cellules, de plaquettes et même de lingots. À l’heure actuelle, le TCTF ne s’applique qu’aux subventions d’investissement pour la construction et l’équipement d’usines solaires.
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