Les obligations réglementaires de solarisation et d’efficacité énergétique font grandir la demande en matière d’équipements solaires sur bâtiment. Les couvreurs, les entreprises d’électricité, d’étanchéité et les acteurs du génie climatique enregistrent de plus en plus de requêtes de la part de leurs clients pour répondre à ces enjeux.
Toutefois, pour lancer une activité solaire, la responsabilité des installateurs est immense et le parcours assurantiel peut s’avérer compliqué. Le groupement des métiers du photovoltaïque (GMPV) de la Fédération Française du Bâtiment accompagne justement les entreprises et les entrepreneurs souhaitant se lancer dans le secteur solaire à aborder ces questions sereinement et dans le bon ordre.
Pour contexte, 1150 entreprises de la Fédération Française du Bâtiment sont actuellement référencées sur lebxwcbg, photovoltaïque. Le GMPV répond, entre autres, aux questions relatives à la création d’activité, aux dispositifs réglementaires et fiscaux, aux problématiques d’assurance et de qualification.
Lors de l’intervention de Nicolas Randria, secrétaire général du GMPV au Salon BePositive, plusieurs points cruciaux ont été passés en revue :
- Le choix de l’activité : électricité, études, clos-couvert, …
- Pour le clos-couvert : l’importance d’analyser avant tout le type de bâtiment pour faire intervenir les acteurs concernés, dont une entreprise d’étanchéité, et choisir le système de montage et les panneaux PV adéquats. C’est l’ensemble de ces trois paramètres qui sera testé dans le cadre d’une évaluation technique – nécessaire pour assurer l’installation.
- L’administratif : du cadre réglementaire aux démarches d’urbanisme en passant par le raccordement et la déclaration Consuel, les étapes sont rigides mais incontournables. Il ne s’agit pas de se spécialiser dès le début mais de se faire accompagner pour éviter les erreurs qui peuvent coûter cher.
- La formation devient incontournable sur quatre points : la formation qualifiante pour le référent technique, la formation produits, l’habilitation technique, l’habilitation travail en hauteur.
- Les différents types d’évaluations techniques.
L’installateur endosse des responsabilités importantes et notamment :
- responsabilité civile : réparer les dommages
- responsabilité décennale : atteinte à la solidité ou impropriété à destination.
Pour se qualifier il faut une assurance décennale et en responsabilité civile. Pour s’assurer l’installateur doit apporter la preuve de ses qualifications, formations et habilitations. Il doit également montrer les démarches liées au devoir de conseil et un relevé de sinistralité. Enfin il devra attester l’assurance du fabricant ou du fournisseur et valider la conformité des panneaux aux normes NF EN 61730 et 61215.
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