La ville allemande de Gronau (Rhénanie-du-Nord-Westphalie) a dévoilé son tout nouveau bâtiment administratif, équipé d’une façade solaire de grande dimension réalisée par l’entreprise ASCA. Celle-ci se compose de modules photovoltaïques organiques (OPV) d’ASCA, une entreprise d’Armor Group, qui ont été directement intégrés dans le verre de la façade, laminés en partenariat avec le verrier allemand BGT Bischoff Glastechnik GmbH, donnant vie, selon les deux acteurs, à un des plus grands vitrages photovoltaïques mis sur le marché. D’une hauteur de 3,66 m et d’une largeur de 2,25 m, chaque vitrage solarisé est installé sur la façade sud du bâtiment d’une surface totale de 222 m², en alternance avec du vitrage traditionnel. Selon les informations fournies par ASCA, la puissance de l’installation est de 45 Wc/m², soit au total de 99 kWc. L’électricité générée est directement injectée dans le réseau électrique du bâtiment.
En accord avec l’esthétique du paysage urbain, les modules solaires ont été réalisés en couleur verte, avec un design sur-mesure inspiré des façades en brique du bâtiment. En outre, si les vitres solaires sont transparentes de l’intérieur, elles sont translucides depuis l’extérieur, garantissant ainsi aux employés un environnement de travail à la fois lumineux et intime. « Nous sommes fiers d’avoir réalisé, en collaboration avec BGT, les plus grands modules de verre transparent capables de générer de l’énergie grâce à notre technologie solaire. D’autant plus que leur production est simple, approchante de celle des vitrages feuilletés standards, permettant ainsi de répondre aux attentes des architectes et des designers sans pour autant représenter un obstacle technique pour les intégrateurs. Ce projet est une étape importante pour l’intégration du photovoltaïque dans l’enveloppe des bâtiments (BIPV) » explique Hermann Issa, Senior Vice President Business Development et Project Management d’ASCA.
Alors que le projet de loi relatif à l’accélération de la production d’énergies renouvelables visant à faciliter leur déploiement en France a été adopté le 10 janvier 2023 à l’Assemblée nationale et doit être examiné le 24 janvier en commission mixte paritaire, plusieurs amendements dans le texte portent sur l’intégration au bâti de solutions solaires (BIPV) comme alternatives aux panneaux solaires traditionnels. « Il est urgent de réduire la consommation énergétique du secteur du bâtiment qui représente 44 % de
l’énergie consommée en France et qui émet chaque année sur le territoire plus de 123 millions de tonnes de CO2, souligne ainsi Moïra Asses, Directrice stratégie et marketing d’ASCA. Avec l’objectif national de 10% de réduction de consommation d’énergie d’ici 2024, le bâtiment fait donc partie des domaines clé dans la lutte contre le réchauffement climatique et la transition énergétique. Or, la réglementation française ne prend pas en compte le concept de BIPV permettant d’intégrer de manière fonctionnelle des solutions solaires en combinaison ou en remplacement de matériaux de construction conventionnels. Pourtant nos solutions solaires bas-carbone, compatibles avec une multitude de matériaux, permettent de solariser des surfaces jusqu’alors inexploitées par les solutions solaires existantes comme les façades, les toitures légères, les vitrages ou encore les garde-corps ».
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