Basé à Ferrières en Belgique, le fabricant de structures sol et ombrières de parking SigueSol propose une large gamme de solutions de fondation (vis, pieds rotulés sur longrines…). L’objectif : pouvoir s’adapter à tous les types de sols. « Le pieu battu est particulièrement économique et rapide à mettre en œuvre sur des sols stables, constate Benjamin Chouffart, PDG de l’entreprise, lors d’un entretien avec pv magazine France. En revanche, dès que l’on est sur des sols plus complexes, la vis a de nombreux avantages, car elle est plus courte et requiert une surface de traitement moins importante ».
Ainsi, longue de 95 centimètres à 2,10 mètres, pour une meilleure résistance à l’arrachement que le pieu, elle est conçue en acier galvanisé à chaud et peut être utilisée pour les terrains dans lesquels il n’est pas possible de creuser (centre d’enfouissement technique, présence d’impétrants) ou meubles (tourbe, argile). Elle peut également être vissée dans la roche (ce qui requiert un préforage) ou dans le béton. Enfin, « la vis étant réglable en hauteur, grâce à un dispositif télescopique, elle peut compenser les éventuels défauts de nivellement du terrain ainsi que les tassements différentiels », décrit Benjamin Chouffart.
Autant d’avantages qui s’accompagnent toutefois d’un léger surcoût, par rapport aux pieux battus. Ces derniers possèdent en effet « une meilleure résistance au cisaillement que la vis de fondation, permettant ainsi un plus grand écartement entre les pieux », comme le décrit le chef d’entreprise. De fait, s’il est possible pour les structures de petites envergures de recourir à un pieu central unique, il faudra toujours deux vis, d’où un doublement des coûts. « En revanche, dès que deux pieux sont nécessaires, la vis redevient très compétitive, car sa mise en œuvre est plus rapide et plus simple : elle ne nécessite aucun terrassement, ni excavation, ni béton, complète Benjamin Chouffart. Sur l’un de nos derniers chantiers, nous avons par exemple vissé environ 20 000 vis en l’espace d’un mois et demi ».
La société, qui installe en moyenne 150 MW par an, couvre non seulement la Belgique, mais aussi les Pays-Bas (depuis 2014), le Luxembourg et la France (depuis 2019), un marché en forte croissance. « Avec la future obligation d’installer des ombrières photovoltaïques sur les parcs de stationnement de plus de 1 500 mètres carrés en France, nous assistons aujourd’hui une très forte augmentation des demandes de nos clients, relate Benjamin Chouffart. Nous sommes donc en train de recruter un collaborateur pour ce marché et nous envisageons l’ouverture d’un bureau en France ». Parallèlement, elle a lancé une gamme agrivoltaïque, en bifacial vertical.
Sur 2022, SigueSol, qui a réalisé 14 M€ de chiffre d’affaires en 2023 et table sur 18 M€ en 2023, a également réalisé ses premiers projets en Outre-Mer et en Afrique de l’ouest (au Togo). En Guadeloupe, elle a notamment réalisé une installation de 1,3 MWc sur vis, dont la structure a été redimensionnée pour supporter les cyclones. « Nous nous distinguons de la concurrence par le fait que nous fournissons nos solutions « clés-en-main », observe le CEO. Notre offre « all-in » comprend le design de la centrale photovoltaïque, la gestion de la livraison du matériel et le montage des structures. Ce scope de fournitures est de plus en plus demandé par les grands donneurs d’ordres et nous permet de gérer un projet de A à Z, quel que soient ses contraintes ».
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