À l’occasion du lancement de la construction de Vitale, son premier projet de production d’hydrogène renouvelable de taille commerciale (10 MW d’électrolyseur) en Espagne, pHYnix a annoncé un second projet sur le même site. Baptisée Barataria, cette seconde usine vise une puissance d’électrolyse de 70 MW pour porter à 80 MW la capacité totale de la jeune pousse. A leur mise en service respective, à savoir en 2024 et en 2025, les deux unités devraient produire ensemble près de 12 000 tonnes d’hydrogène vert par an.
Contactée par pv magazine France, pHYnix explique miser sur l’énergie solaire, en plus des certificats de garantie d’origine sur le réseau, pour alimenter ses installations. Son CTO/COO, Philippe Guinot, précise que le projet inclut la construction d’une centrale solaire sur trackers de 90 MW. « A l’heure actuelle, l’usine est développée par Phynix directement, explique-t-il. L’intention première est d’être propriétaire de l’usine, mais nous étudions un accord de co-investissement ».
L’infrastructure solaire est en phase d’autorisations et de développement et devrait être prête à construire courant 2023. Il s’agit d’une centrale photovoltaïque directement connectée à la centrale de Barataria sur un modèle en autoconsommation et, en conséquence, ne sera pas raccordée au réseau. Selon les estimations de la société, à pleine capacité, la centrale sera en mesure de couvrir 25 % des besoins énergétiques des usines de production d’hydrogène vert.
Questionné sur le choix du solaire (plutôt que l’éolien par exemple), Philippe Guinot explique : « Dans le cas spécifique du projet Batataria, un parc éolien aurait nécessité un terrain plus élevé pour obtenir suffisamment d’heures de vent pour obtenir un bon LCOE (Levelized Cost of Energy, ou « coût actualisé de l’énergie »). A l’endroit visé, une centrale photovoltaïque fournit 2100 heures équivalentes de production solaire et le LCOE est bon. »
Pour rappel, pHYnix qui a été créée en 2020, a fait l’acquisition du projet de Vitale l’an passé pour inaugurer son portefeuille. La cérémonie de la première pierre, organisée plus tôt en novembre, fait suite à l’obtention du permis de construire et des autorisations nécessaires au lancement des travaux. Avec Barataria, la société signe son premier projet commercial développé en interne. pHYnix a précisé à pv magazine France être en phase d’autorisations pour ce dernier projet. « Il s’agira de l’une des premières grandes centrales à injecter presque 100% de sa production dans le réseau de gaz et à pouvoir vendre ses certificats d’origine en Europe », se réjouit Philippe Guinot.
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