A l’occasion de la reconversion du sud-ouest de l’île de Nantes, la métropole ligérienne va se doter d’une opération d’autoconsommation collective solaire à l’échelle du quartier. D’ici 2030 et sa finalisation, le nouveau quartier République devrait en effet produire et couvrir localement 15 à 20 % de ses besoins électriques grâce à l’énergie solaire. Pour contexte, ce projet de développement urbain sur zone industrielle et portuaire accueillera à terme 4 000 habitants, 4 000 employés, 7 500 étudiants, un CHU et des commerces.
Un vaste déploiement photovoltaïque est prévu sur les toitures d’une trentaine de programmes immobiliers du nouveau quartier en développement. En tout, près de 10 000 mètres carrés de panneaux solaires devraient être posés de manière à mutualiser jusqu’à 2 GWh d’énergie verte par an dans une opération d’autoconsommation collective à grande échelle. En tout cas à la plus grande échelle permise par les limites légales de l’arrêté du 21 novembre 2019 qui fixe à 3 MW la capacité maximum pour les opérations d’autoconsommation collective étendue.
La capacité solaire installée sera exploitée par Legendre énergie, en collaboration avec le constructeur Loire Atlantique développement-SELA et le fournisseur d’EnR citoyen Enercoop. Choisis par la Samoa, l’aménageur de l’île de Nantes, le groupement de fournisseurs d’électricité verte installera progressivement des panneaux photovoltaïques dès 2023. “Les premières centrales solaires produiront des kilowattheures au cours du dernier trimestre 2023. Quant aux premiers contrats d’électricité, ils seront signés avec les usagers dès le milieu de l’année prochaine”, peut-on dans le communiqué relatif à l’opération.
La production sera essentiellement destinée aux équipements publics, aux parties communes et aux commerces, mais les particuliers pourront aussi rejoindre l’opération d’autoconsommation collective PV s’ils le souhaitent.
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