D’après pv magazine International
Dans un nouveau rapport, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) affirme que le nombre de pompes à chaleur installées dans les bâtiments du monde entier passera de 180 millions en 2020 à environ 600 millions en 2030. Le solaire et l’éolien devraient produire 40 % de l’électricité d’ici à 2030, et l’électrification croissante du chauffage et du refroidissement jouera un rôle majeur dans cette progression.
D’après le scénario Zéro émission nette d’ici 2050 de l’agence, les pompes à chaleur électriques à haute efficacité constitueront la principale technologie tirant vers le bas les émissions dues au chauffage des bâtiments. Il est prévu que l’abandon progressif des nouvelles chaudières à combustible fossile soit entièrement terminé d’ici à 2025.
Les leaders en termes de parts de marché des pompes à chaleur sont les pays du nord de l’Europe et la France, où les utilisateurs finaux les acceptent bien et sont pleinement conscients de la compétitivité de leur coût sur leur durée de vie totale. En Suède, 29 % de la demande en chauffage pour les bâtiments est couverte par les pompes à chaleur. En Finlande, ce chiffre est de 15 %.
Dans les régions où les pompes à chaleur peuvent répondre à la demande à la fois en matière de refroidissement et de chauffage, comme c’est le cas aux États-Unis et au Japon, cette technologie représente également une part importante du marché du chauffage. Aux États-Unis, environ 40 % des maisons familiales individuelles neuves sont chauffées par des pompes à chaleur.
Le plan de la Commission européenne REPowerEU visant à réduire la dépendance vis-à-vis du gaz naturel russe envisage de doubler le rythme d’installation des pompes à chaleur pour atteindre 10 millions d’unités au cours des cinq prochaines années. Aux États-Unis, les pompes à chaleur font partie des cinq technologies clés recensées dans le cadre de la Loi sur la production de défense (Defence Production Act, DPA). L’AIE recommande que le déploiement des pompes à chaleur bénéficie d’un soutien fiscal et de subventions, notamment en faisant basculer du prix de l’électricité vers le prix des combustibles fossiles les frais liés au niveau de saturation plus élevé des sources d’énergie renouvelable.
Traduction effectuée par Christelle Taureau.
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