Le projet Desert to Power, qui consiste à développer 10 GW de capacité solaire et de stockage au Sahel, vient d’obtenir un nouveau financement sous la forme d’une facilité de crédit de 300 millions de dollars (298 millions d’euros). Le programme de la Banque africaine de développement (BAD) a en effet bénéficié d’une promesse d’investissement du Private Infrastructure Development Group (PIDG), une organisation de financement et de développement de projets d’infrastructure financé par International Finance Corp. (la branche du secteur privé de la Banque mondiale) et par les gouvernements du Royaume-Uni, des Pays-Bas, de la Suisse, de l’Australie, de la Suède et de l’Allemagne.
Présentée en marge du Forum africain de l’énergie qui vient de s’achever à Bruxelles, la nouvelle ligne de crédit est enregistrée « à titre indicatif et non contraignant » peut-on lire dans un communiqué de la BAD. Au cours de la session en question en Belgique, Kevin Kariuki, le vice-président chargé de l’Électricité, de l’Énergie, du Climat et de la croissance verte de la BAD, et Gilles Vaes, PDG d’InfraCo Africa qui représentait le PIDG, ont signé une lettre d’intention dans laquelle les deux parties ont convenu d’approfondir leur coopération sur le projet dans son ensemble. Philippe Valahu, le PDG de PIDG, s’est dit ravi de cette signature qui « renforcera encore la collaboration entre la Banque et PIDG sur le cofinancement de projets dans le domaine de l’énergie solaire dans la région du Sahel ».
Pour rappel, les investissements devraient être soutenus par un soutien technique notamment destiné à déployer les capacités effectivement prévues et à renforcer l’environnement économique de la région pour favoriser les investissements du secteur privé.
La cérémonie de signature a été suivie d’une table ronde ayant pour objectif d’évoquer et d’explorer les moyens disponibles pour accroître les investissements du secteur privé dans la filière solaire. Parmi les intervenants figuraient Abdessalem Ould Mohamed Saleh, ministre du Pétrole, des Mines et de l’Énergie de la République islamique de Mauritanie, Mark Carrato, coordinateur de Power Africa, Roland Janssens, directeur de l’Emerging Africa Infrastructure Fund (EAIF), et Hans Olav Kvalvaag, vice-président principal de New Ventures, Scatec.
Selon l’Agence internationale pour les énergies renouvelables, les pays du G5 Sahel disposaient de 278 MW de capacité solaire interconnectée aux réseaux nationaux à la fin de 2021. Depuis, le Mali a été le seul des cinq pays à ajouter de nouvelles capacités PV.
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