Savannah Energy, société britannique spécialisée dans la fourniture de projets énergétiques, a signé un accord avec le Ministère du Pétrole et de l’Énergie de la République du Tchad pour le développement de projets d’énergie renouvelable d’une capacité maximale de 500 MW qui alimenteront en électricité le centre pétrolier de Doba et les villes de Moundou et de Doba, dans le sud du Tchad, ainsi que la capitale, N’Djamena.
Le premier projet que Savannah développera est une centrale solaire photovoltaïque de 300 MW avec un système de stockage d’énergie par batterie (“BESS”) situés à Komé, dans le sud du Tchad. Ils remplaceront un approvisionnement en électricité à base d’hydrocarbures, ce qui entraînera une réduction significative des émissions de CO2 et fournira un approvisionnement fiable en électricité aux villes environnantes de Moundou et de Doba, qui n’ont actuellement qu’un accès intermittent à l’électricité. Selon Savannah, le tarif prévu pour l’électricité générée par ce projet devrait être nettement inférieur à celui payé pour l’électricité produite par les centrales électriques à base fossile de la région. Toujours d’après le producteur, la centrale de Komé serait le plus grand projet solaire d’Afrique subsaharienne (à l’exception de l’Afrique du Sud) et le plus grand projet de stockage sur batterie en Afrique. L’approbation est prévue en 2023 pour une mise en service en 2025.
Le deuxième projet couvert par l’accord concerne le développement de projets solaires et éoliens d’un maximum de 100 MW chacun pour alimenter en électricité la capitale N’Djamena. L’ajout d’un BESS permettra une alimentation électrique tout au long de la journée. Les centrales de N’Djamena pourraient plus que doubler la capacité de production installée existante qui approvisionne la ville et augmenterait la capacité totale de production d’électricité connectée au réseau au Tchad d’environ 63 %.
Savannah s’attend à ce que le coût de l’électricité produite par les centrales d’e est d’énergie renouvelable de N’Djamena soit inférieur à celui des centrales concurrentes existantes actuellement principalement basés sur les hydrocarbures. La mise en service en 2025/26.
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Belle initiative. J’espère que cela fera bouger les lignes et l’économie déjà agonisant. For a brilliant future !!
Nous sommes tous intéressés dans ce domaine
Le coût de production analysé en 2018 pour un projet solaire au Tchad avec exonération douanière par le Ministère est de 212 Fcfa soit 32,35 c£/kWh et le prix actuel est de 157 FCFA environ, où la différentielle est financée en nature (gasoil) qui pose d’ailleurs la maîtrise de coût à la SNE, reste un problème.
On espère tous que ce projet se concrétise réellement contrairement à d’autres projets qui se sont arrêtés en cours d’acheminement, et qu’enfin cette problématique énergétique que le pays rencontre depuis notre indépendance sera loin derrière nous.