Le développeur allemand BayWa r.e. a démarré le chantier d’une centrale photovoltaïque flottante de 3 MWc sur le site de Quarzwerke, entreprise familiale spécialisée dans l’extraction, le traitement et le raffinage des minéraux industriels, à Haltern am See, en Allemagne. Le parc est installé sur le plan d’eau Silbersee III, adjacent à l’usine, sur une superficie d’un peu moins de 1,8 hectare.
Quarzwerke autoconsommera 75 % des 3 GWh produits annuellement par les 5 800 modules. Cela permettra à la société de réduire davantage son empreinte carbone et de limiter son exposition à la hausse des prix de l’énergie et du carbone. Le surplus d’électricité sera injecté dans le réseau public. « Après la construction ces dernières années de deux centrales de cogénération très performantes, nous renforçons notre investissement en nous dotant de l’une des plus grandes installations photovoltaïques flottantes d’Allemagne », souligne Daniel Duric, directeur de l’usine de Quarzwerke Haltern.
10 GW de potentiel en France
Selon les déclarations de BayWa r.e., il s’agit également de la première centrale flottante non subventionnée en Allemagne. « Jusqu’à présent, tous les projets ont été réalisés dans le cadre du dispositif allemand de soutien aux énergies renouvelables (EEG), précise l’entreprise qui en est à sa 14ème centrale solaire flottante installée dans le monde. Nous faisons la démonstration que ces installations peuvent être exploitées de manière rentable hors du cadre de l’EEG, dès lors qu’une quantité suffisante d’électricité produite sert à subvenir à ses propres besoins ». BayWa r.e. attend désormais une simplification rapide du cadre réglementaire en Allemagne, alors que le nouveau gouvernement a annoncé son ambition de produire 80 % de l’électricité à partir de sources renouvelables d’ici 2030.
En France, BayWa r.e. développe un portefeuille de projets flottants de 50 MWc. « La France dispose d’un potentiel de 10 GW pour le solaire flottant, complète pour sa part Benoît Roux, directeur solaire de BayWa r.e. France. Sous réserve d’adapter certaines contraintes sur la réhabilitation de sites d’extraction, de nombreux plans d’eau artificiels résultant de la fin d’exploitation de carrières, gravières ou sablières, peuvent rapidement être convertis en centrales photovoltaïques ».
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