Le producteur d’énergie Albioma a publié ses résultats du troisième trimestre 2021 ce mercredi 20 octobre. Les résultats affichent une « production stable » d’électricité photovoltaïque atteignant les 93 GWh, contre 92 GWh à la même période en 2020. Au total, les activités solaires du groupe ont généré quelque 13 millions d’euros au troisième trimestre – des résultats eux aussi stables, voire en légère baisse si l’on considère le cumul à l’année : de janvier à septembre 2021 les revenus des opérations PV ont atteint les 36,9 millions d’euros contre 37,0 millions d’euros pour 2020.
Les DROM-COM : le coeur des opérations solaires de Albioma
Pour renouer avec la croissance sur le solaire, le groupe pourra compter sur le développement et la construction de projets en toiture à La Réunion, à Mayotte et en métropole. Albioma a également préciser avoir mis en service quelque 3,6 MWc d’installations solaires sur ces mêmes régions au cours du trimestre clôturé.
En juillet dernier, le groupe avait déjà annoncé avoir remporté quelque 12 MWc pour l’appel d’offre « CRE 4 PV » portant sur « la réalisation et l’exploitation d’installations de production d’électricité à partir de l’énergie solaire et situées dans les zones non interconnectées (ZNI) ». Cette puissance sera installée sur 23 sites dans les zones d’Outre-mer où Albioma est déjà présent : La Réunion, Mayotte, la Martinique, la Guyane et la Guadeloupe. Les constructions desdites centrales solaires devraient débuter à partir de 2022.
Quid de la loi de finances 2021 et de la potentielle baisse des tarifs des contrats d’achats solaires
Le groupe a profité de la publication de ses résultats pour évoquer l’épée de Damoclès qu’est devenue la loi de finances 2021, votée le 16 décembre dernier et qui prévoit la possibilité d’une révision à la baisse des tarifs des contrats d’achat solaires signés entre 2006 et 2010. Albioma affirme que « les installations concernées en théorie par la mesure représentent jusqu’à 57 MWc et environ 6 % du chiffre d’affaires » et pourrait envisager une dépréciation de ces actifs. Toutefois, selon le dernier projet de décret, le groupe précise que « seules quelques installations au sol seraient significativement impactées ». Les détails quant à l’application de l’article 54 sexies mentionnant l’évolution possible du cadre réglementaire sur le PV ne sont pas encore publiés.
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