La métropole de Dijon entre dans la phase concrète de son projet d’hydrogène vert et va remplacer ses bennes à ordures « classiques » par des bennes fonctionnant à l’hydrogène vert. Dès 2022, quatre véhicules de 19 tonnes devraient être mis en circulation avec une consommation d’environ 20 kg d’hydrogène par jour chacun pour effectuer leur tournée. Pour alimenter ces bennes, la ville va s’équiper de deux stations de production locale par électrolyse d’hydrogène vert.
Une première station de production d’hydrogène vert est actuellement en construction au nord de Dijon pour une mise en service courant 2022. Elle aura une capacité quotidienne de production de 440 kg d’hydrogène sur un modèle de recyclage énergétique des déchets ménagers via une unité de méthanisation des boues d’épuration. La ville va également construire une ferme photovoltaïque de 12 hectares pour alimenter en électricité verte une seconde usine d’électrolyse avec une capacité de 880 kg d’hydrogène par jour et qui sera implantée en 2024 au sud de Dijon.
Le développement de ces installations s’inscrit dans le cadre du projet d’hydrogène vert de la métropole qui prévoit un investissement total de 100 millions d’euros, dont 20 % dédiés à la construction des stations de production d’hydrogène et 80 % pour le renouvellement des bennes et des bus à hydrogène. Dans le détail, la ville s’est associée au groupe local Rougeot Energie pour créer en juillet 2019 la coentreprise Dijon Métropole Smart EnergHy (DMSE) qui a accueilli à son capital en janvier 2021, Storengy, une filiale d’Engie, spécialisée dans le stockage de gaz et le développement des gaz renouvelables.
D’ici 2030, l’objectif est de convertir l’intégralité de la flotte de bus et de bennes à ordures ménagères de Dijon à l’hydrogène vert, soit 44 bennes à ordures ménagères et 180 bus. D’après la métropole, les deux stations de production d’hydrogène devraient avoir une capacité assez élevée pour atteindre cet objectif et pour permettre, à terme, aux entreprises et aux collectivités locales de convertir également leur flotte de véhicules.
Pour le moment Dijon métropole vient de passer commande à la société E-Trucks, basée en Belgique, pour convertir quatre bennes à ordures. L’entreprise belge s’associe sur le projet à Proton Motor qui fournira la pile à combustible, et à un fournisseur local de châssis agréé DAF (une société automobile néerlandaise) situé à Longvic près de Dijon. Faun Environnement qui est basée en Ardèche, fournira quant à elle les quatre compacteurs d’ordures ménagères et se chargera de leur assemblage avec les châssis.
Ce contenu est protégé par un copyright et vous ne pouvez pas le réutiliser sans permission. Si vous souhaitez collaborer avec nous et réutiliser notre contenu, merci de contacter notre équipe éditoriale à l’adresse suivante: editors@pv-magazine.com.
En transmettant ce formulaire vous acceptez que pv magazine utilise vos données dans le but de publier votre commentaire.
Vos données personnelles seront uniquement divulguées ou transmises à des tierces parties dans une optique de filtre anti-spams ou si elles s’avèrent nécessaires à la maintenance technique du site web. Un transfert de vos données à des tierces parties pour toute autre raison ne pourra se faire que s’il est justifié par la législation relative à la protection des données, ou dans le cas où pv magazine y est légalement obligé.
Vous pouvez révoquer ce consentement à tout moment avec effet futur, auquel cas vos données personnelles seront immédiatement supprimées. Dans le cas contraire, vos données seront supprimées une fois que pv magazine aura traité votre requête ou lorsque le but du stockage des données est atteint.
Pour de plus amples informations sur la confidentialité des données, veuillez consulter notre Politique de Protection des Données.