A noter dans vos agendas
Ne ratez pas notre prochain pv magazine Insight Australia en octobre and nos pv magazine Roundtables USA en novembre.
A demain !
Nous sommes arrivés au terme de notre première journée de conférences. Nous vous remercions de nous avoir suivis et nous espérons que les débats vous ont intéressés. Nous vous donnons rendez-vous demain pour une nouvelle série de sessions, toute aussi passionnante.
La matinée sera ainsi consacrée au PV « made in Europe » : pour, contre et opportunités.
Le midi, de 12 heures à 12h45, nous vous retrouvons pour notre session de networking, consacrée à la place que peut se faire le solaire photovoltaïque dans le développement de l’hydrogène vert en France.
Pour conclure ces deux jours en beauté, l’après-midi sera consacré aux innovations pour la génération et l’utilisation d’hydrogène vert qui se développent à un rythme rapide. Cela ouvre de nouvelles questions : où sont les marchés, à quelle vitesse vont-ils arriver, comment pouvons-nous garantir que l’hydrogène est vert tout en étant rentable, et que doivent prendre en compte les développeurs de projets lors de la planification des modèles commerciaux associés ? Et, à terme, y aura-t-il une opportunité pour les acteurs du marché venant de la sphère solaire ? En ce qui concerne le stockage de la batterie, des questions similaires doivent être posées. En Europe en particulier, les segments de marché et les tailles varient d’un pays à l’autre. Jusqu’à présent, le principal moteur en Allemagne était l’autoconsommation résidentielle, mais aujourd’hui, le marché de l’industrie et des PME accélère.
Comment redonner de la valeur ajoutée aux parcs vieillissants
George Schulz, d’Ariel Re, société d’assurance et de réassurance, basée aux Bermudes, à Londres et à Hong-Kong, a présenté une analyse des risques du repowering pour les assureurs. Il s’agit d’une centrale de 10 MW de 2012/2013 à laquelle le gestionnaire souhaitait ajouter du stockage. Il est possible d’aspirer à une augmentation de 10-15% du TRI sur 20 ans, et jusqu’à 40 % de la puissance installée avec le remplacement des modules 275W par des modules Tier 1 400W, et le remplacement des onduleurs dont la garantie était expirée.
Panel : Le parc PV en Europe prend de l’âge : surmonter les défis techniques et financiers
– Jörn Hackbarth – Sonnedix : producteur d’énergie solaire indépendant (IPP) qui rétient 4,2 GWc de capacité totale contrôle, dont 1,6 GWc opérationnel, 2020 MWc en construction et un pipeline en développement de 2,4 GWc.
– Michael Heidenreich – GoodWe : fabricant chinois d’onduleurs PV de 0,7 kW à 250 kW : onduleurs à usage résidentiel, pour les toits commerciaux, pour centrales solaires, pour le stockage d’énergie
– Rouven Lenhart – meteocontrol : spécialiste des solutions de télésurveillance autonome et régulation flexible des installations photovoltaïques, basé à Augsbourg (Allemagne)
Le parc PV en Europe prend de l’âge, le panel de discussion est ensuite revenu sur les stratégies pour accroître la valeur des parcs entre repowering, maintenance et revamping. Il semble que la réponse soit à trouver au cas par cas, en fonction des conditions financières, mais aussi du matériel présent : est-ce que le fabricant est toujours en activité par exemple ? l’installation d’un électrolyseur ou d’une batterie de stockage peut aussi être une option.
Remplacer ou réparer les backsheets sur un parc existant ?
L’Américain DuPont Photovoltaic Solutions fournit un grand nombre de solutions pour le solaire, et a mis sur le marché une nouvelle backsheet. Lucie Garreau, manager technique EMEA, est venu nous parler des méthodes de réparation et de remplacement de backsheets sur le terrain.
Chaque année, DuPont est confronté à l’équivalent de 5 à 6 GW à remplacer ou réparer. Cela représente 1 % de la capacité totale installée (700 GW), mais ce problème va augmenter. Pour des raisons financières et de développement durable, Lucie Garreau a plaidé pour le réparation des backsheets, plutôt que le remplacement. « La réparation de la feuille de fond peut être une option intéressante pour atténuer les risques et les passifs financiers, a-t-elle indiqué. Le coût de réparation est aussi bien inférieur au coût de remplacement ». Dans le cas du remplacement, dans de nombreux cas, le fabricant n’accepte de remplacer que les panneaux qui présentent des cracks visibles, en sachant que les autres peuvent potentiellement présenter les mêmes défauts. Cette méthode nécessite 4 itérations.
De son côté, Steven Xuereb de PI Berlin (Photovoltaik-Institut Berlin), un cabinet de conseil en gestion des risques et qualité pour les actifs solaires, a présenté le point de vue des gestionnaires de parcs, qui veulent des garanties solides que le déroulement de la réparation. Il a présenté deux cas pratiques. L’un d’eux concerne un site de 10 MWc en Espagne, dont la garantie était encore valide. 1 % des panneaux présentaient des cracks sur la backsheet. Le gestionnaire de parcs a demandé plusieurs garanties au fabricant avant d’accepter la fabrication : par exemple, outre le prix, quelle expérience avait le fabricant sur la réparation sur site ?
Il a aussi présenté une stratégie de test très poussée d’un site italien de 20 MWc pour s’assurer de la durabilité de la backsheet : inspection visuelle sur des échantillons, tests d’élongation at break (EaB), grouper les classes de risques, créer un compte de modules de réserves, réaliser les tests EaB de manière bio-annuelle…
Les fabricants de trackers s'adaptent
Vitesse du vent, nature du terrain, intempéries… le panel est revenu sur les critères de due diligence dans les trackers à axe unique, soumis à de nombreux problèmes. Pour Gerhard Weinrebe – sbp sonne, bureau d’ingénieurs conseil indépendant, créé en 1980, notamment spécialisé dans les collecteurs solaires et les installations photovoltaïques : « Même s’ils semblent identiques, les trackers sont toujours réalisés sur mesure pour les sites. Il y a toujours des sources d’erreurs ».
Alex Roedel de Nextracker, qui fournit des solutions de tracking intelligent pour les centrales PV de grande échelle, basée aux Etats-unis (Californie), a répondu sur ce point : « L’industrie s’est considérablement améliorée, mais le solaire est aujourd’hui installé dans de nouvelles régions dans le monde, créant de nouveaux risques ». Par exemple, il peut y avoir des conditions de terrain qui n’étaient pas prévues.
Le panel est également revenu sur l’influence des grands panneaux sur les installations de tracking. Si les fabricants de trackers observent l’augmentation des tailles de modules, « large ist beautiful », conduisant à réduire le LCEO des parcs et donc des équipements.
Le parc solaire géant de Kozani en Grèce
Roberto Murgioni, de JinkoSolar EU, est revenu sur la construction du parc solaire de Kozani en Grèce, qui utilisera 204 MW de modules bifaciaux Swan avec une feuille de fond transparente de DuPont. Le projet de Kozani a été attribué lors de la vente aux enchères des énergies renouvelables en Grèce en avril de l’année dernière, et Juwi a conclu un accord pour vendre de l’énergie au prix de 0,0573 € / kWh. La construction devait commencer en décembre de l’année dernière, mais a été retardée.
DNSH : do not significant harm
Carsten Auel, du cabinet d’audit et de conseil londonien Deloitte, a évoqué les points à regarder pour le solaire soit durable dans le futur. « Nous regardons six objectifs en termes de durabilité : capacité d’amortir le changement climatique, adaptation au changement climatique, protection des ressources, gestion des déchets, contrôle de la population, protection de la biodiversité, a-t-il expliqué. Dans le cas du solaire, les deux premières critères peuvent être remplis, mais il faut veiller qu’ils ne s’influencent pas négativement les uns les autres ». Par exemple, l’impact d’un parc solaire sur la biodiversité, ou le critère carbone lors de la fabrication doivent aussi être étudiés. Carsten Auel est également revenu sur le critère humain : le respect des droits humains et du travail (travail forcé) doivent être respectés selon les critères de l’ONU et de l’OCDE. Les secteurs financiers (green fonds, rebonds) seront aussi concernés.
Giulia Guidi de NextEnergy Capital, gestionnaire d’investissements et de portefeuilles mondial spécialisé dans le secteur du solaire (Londres), a mis en garde les acteurs de penser que la durabilité est une question européenne. « Cela va devenir un standard sur le marché, même à l’extérieure de l’UE, pour les investissements, les rachats d’actifs, la question de la durabilité et du développement sera posée et les porteurs de projets devront apporter des réponses ». « Ne pas se soucier de durabilité n’est pas une option », a abondé Tanja Van den Wouwer de Encavis, producteur indépendant d’énergie (IPP) allemand.
C'est reparti !
Nous vous retrouvons cet après-midi pour une sessions consacrée cette fois à la due diligence (appelée parfois diligence raisonnable en français). Nos intervenants passeront en revue les procédures pour l’évaluation des risques à mener avant, par exemple, l’acquisition d’un actif solaire.
Nous évoquerons également la gestion des anciens actifs et le revamping des installations.
Rendez-vous sur notre session de networking
La session de conférence sur la qualité est maintenant terminée. Merci de l’avoir suivie. Nous vous invitons à poursuivre cette conversation, lors de notre session de networking en français, qui se déroule de 12 heures à 12h45.
Keynote de Julien Chirol, directeur des opérations de BayWa r.e. France
Bien mener sa due diligence
Ragna Schmidt-Haupt – Everoze, cabinet de conseils spécialisé dans les énergies renouvelables, a rappelé les points à étudier pendant l’examen de la due diligence : ” nous regardons le projet sur une très longue période (20 ans et plus). Durant notre analyse de due diligence, l’un des points clés sont les détails de garanties n’est pas toujours remplis (est-ce un défaut de fabrication, d’installation). Il faut regarder tous les détails et les petits composants ” Les câbles par exemple, en particulier dans un environnement difficile, ne sont pas garantis pour une durée de 20-30 ans.
Le sujet de la due diligence sera abordé en détail cet après-midi.
Je vous rappelle que le collègue de Ragna Schmidt-Haupt, Nicolas Chouleur, partenaire au cabinet Everoze, sera avec nous demain à midi pour parler hydrogène et solutions de stockage lors de notre session de networking en français.
Gérer les risques quand la technologie évolue
Panel de discussion :
- Frédéric Dross – Senergy Technical Services (STS), qui propose des services d’inspection ;
- Ragna Schmidt-Haupt – Everoze, cabinet de conseils spécialisé dans les énergies renouvelables ;
- Andrea Viaro – Stäubli Electrical Connectors, fabricant de connecteurs.
Les 5 étapes de contrôle qualité chez Growatt
Growatt, fondé en 2010 aux Pays-Bas, est un des leaders dans la fourniture d’onduleurs pour l’industrie photovoltaïque, pour le domaine résidentiel, sur toitures commerciales, le stockage. L’entreprise vient d’inaugurer une nouvelle usine de 200 000 m2 entièrement automatisée avec une capacité annuelle de 20 GW. Elle suit un système rigoureux de contrôle de qualité en cinq étapes (voir image). Selon Robert van Keulen, son directeur technique, les onduleurs string apportent la meilleure efficacité.
Garantie de 30 ou 40 ans ?
Hongbin Fang, directeur du marketing produit, LONGi Solar, assure qu’ils utilisent des éléments mécaniques pour minimiser les risques, des soudures intelligentes, une double stratification. Les modules sont garanties 30 ans et une durée de 40 ans serait tout à fait atteignable.
Simon Meijer, fondateur et PDG, Coolback Company, fabrique une structure métallique pour renforcer l’arrière des modules pv : réduit de 90 % les casses avec un verre de 2 mm. Il assure que le marché est encore composé à 50-60 % de modules monofaciaux.
Josep Tienda, Vice President, Sales EMEA, Shoals Technologies, présente une solution «electrical balance of systems (eBOS) » customisée, sur mesure pour votre entreprise
Cormac Gilligan, directeur associé – Clean Technology & Renewables, IHS Markit : « Nous sommes aux premiers pas de cette technologie. Il y a des problèmes comme la sécurisation des approvisionnements qui sont très importants ».
Maintenir la qualité des modules de large format, défis dans l’intégration des systèmes
Panel de discussion :
– Hongbin Fang – LONGi Solar
– Cormac Gilligan – IHS Markit
– Simon Meijer – COOLBACK Company B.V. (développeur PV, Pays-Bas)
– Josep Tienda – Shoals Technologies (fourniture de solutions d’équilibrage électrique, Etats-Unis)
CEA : Benchmark de la qualité
Clean Energy Associates (CEA), cabinet d’ingénierie et de support technique pour le PV et les batteries de stockage (Etats-Unis, Denver, Colorado), réalise chaque année un benchmark des mesures de qualité de l’inspection avant expédition des fournisseurs de modules pv. ” L’impact de l’introduction rapide de nouvelles technologies et de la montée en puissance de nouvelles capacités massives est visible dans notre analyse comparative des fournisseurs de CEA sur les mesures de qualité de l’inspection avant expédition”, explique George Touloupas. ” Il est évident qu’au cours des 3 dernières années, les défauts EL (principalement des microfissures et une mauvaise soudure) se sont aggravés. Ceux-ci sont principalement dus à des dysfonctionnements dus à l’introduction de cellules demi-coupées et des jeux de multi-busbars. Il est donc vivement conseillé aux acheteurs d’être plus proactifs dans la due diligence”.
Quality pitch : les problèmes de cracks dans les modules pv
” Les nouvelles technologies viennent toujours avec des nouveaux problèmes, ils est très important d’analyser les modules à toutes les étapes”. Jay Lin – PV Guider, entreprise basée à Taiwan, propose pour cela une inspection par électroluminescence (EL) à haute définition, qui permet de voir les plus petits cracks.
” Les problèmes peuvent être non intentionnels ou survenir pendant le transport. D’où l’importance de réaliser une dernière inspection sur site “, Jay Lin.
C’est parti !
Nous sommes ravis de vous retrouver sur ce live blog. Vous êtes actuellement plus de 2500 participants inscrits à l’événement.
Ce matin, la discussion de 10 heures à midi est consacrée au maintien de la qualité et aux développements technologiques rapides.
Nous vous invitons ensuite à continuer la discussion lors d’une session de 45 minutes de networking en français – une première pour pv magazine France – à midi. Venez nombreux échanger entre professionnels.
Prêts pour assister aux conférences ?
Etes-vous prêts à rejoindre notre équipe de rédacteurs de pv magazine en direct de Berlin et les plus de 2500 participants dans le monde entier inscrits à l’événement virtuel des pv magazine Roundtable Europe qui démarre dans un peu plus d’une heure !
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Si vous êtes déjà d’attaque, vous pouvez d’ores et déjà participer à notre networking en anglais et en allemand, de 9 à 10 heures.
Session n°1
Entre 10 et 12 heures, vous entendrez 12 experts sur le maintien de la qualité et le développement technologique rapide. L’émergence et le déploiement de modules grand format et haute puissance seront discutés, en mettant l’accent sur les problèmes de qualité, notamment les défauts cristallins dans les tranches plus grandes, les processus de découpe des cellules et l’espacement pouvant entraîner des fissures, une augmentation des défauts résultant de défauts de laminage dus aux changements de process et à l’alignement des multi-busbars.
Des méthodes pour une gestion efficace des risques seront également abordées, y compris des questions sur le nombre d’acteurs impliqués dans la répartition des risques. La session se concentrera en outre sur les moyens de désigner efficacement les rôles des banques, des assureurs, des EPC, des fabricants et des investisseurs.
Entre midi et 12h45, l’équipe de pv magazine France vous convie à poursuivre la discussion en français lors de notre session de networking pour vous permettre de réagir, d’échanger et de discuter entre professionnels autour des thématiques abordées pendant les conférences.
Changement de dimension des modules : comment bien s’y préparer ? Comment maintenir la qualité en dépit des bonds technologiques rapides ? Julien Chirol, directeur des opérations Baywa r.e. France, viendra nous parler de son expérience de développeur et d’exploitant de parcs solaires.
Session n°2
A 14 heures, notre deuxième session sera consacrée à la Due diligence : perspectives financières, contractuelles et techniques d’une industrie en évolution. Vous entendrez un autre panel de 12 experts discuter de questions telles que : les projets solaires sont-ils toujours une classe d’investissement durable ? Comment les acheteurs peuvent-ils être certains qu’un actif est un investissement lucratif ? Et comment les développeurs de projets peuvent-ils répondre aux exigences définies par les gestionnaires d’actifs ?
Cette session réunira les parties prenantes qui traitent des projets photovoltaïques d’un point de vue financier, juridique et technique.