Après les tuiles photovoltaïques et les accumulateurs domestiques, Tesla étend sa gamme de technologies pour le photovoltaïque en lançant un nouvel onduleur. Le produit est décliné en deux versions, en 3,8 kW et 7,6 kW, avec respectivement deux et quatre suivis de point de puissance maximale (MPPT). C’est légèrement au-dessus de la moyenne car la plupart des onduleurs de moins de 10 kW n’ont que deux MPPT, mais l’efficacité du produit est quelque peu inférieure aux chiffres obtenus par les leaders du marché (99 % revendiqués par SolarEdge par exemple). Tesla affirme que son onduleur solaire a une efficacité de 97,5 %, bien qu’il ne précise pas s’il s’agit d’une efficacité pondérée par la CEC (California Energy Commission) ou d’une efficacité maximale.
Comme cela est obligatoire aux États-Unis, l’onduleur est doté d’une fonction d’arrêt rapide intégrée et offre une protection contre les défauts d’arc et de terre. Le fabricant de véhicules électriques affirme que le produit a été conçu pour s’intégrer parfaitement à la batterie Tesla Powerwall ainsi qu’à l’application Tesla, ce qui permet de surveiller la production d’énergie et les modèles de consommation.
En revanche, peu de détails ont été donnés sur ce que l’application sera capable de faire en termes d’intégration et d’optimisation du système. En règle générale, plus il y a de périphériques dans la gamme d’un même fournisseur, plus il est facile pour le logiciel de les interfacer et ainsi améliorer l’efficacité du système.
Au cours des dernières années, plusieurs entreprises d’onduleurs se sont aventurées dans la recharge de véhicules électriques (VE) et ont élargi l’écosystème électronique de puissance, soulignant à plusieurs reprises l’importance de l’onduleur au cœur du système. Tesla est allé dans l’autre sens. En commençant par les véhicules électriques, le constructeur automobile a pénétré le marché solaire résidentiel avec des panneaux et des batteries. L’entreprise peut tirer parti de sa capacité de production de VE et de son expertise en électronique de puissance. Les groupes motopropulseurs EV nécessitent ainsi des étages CC / CC et CC / CA car les batteries produisent de l’énergie CC et les moteurs ne peuvent fonctionner qu’en courant alternatif. Reste à savoir si une telle expertise est transférable aux appareils solaires résidentiels et améliorerait la fonctionnalité, l’efficacité ou la robustesse. La garantie de 12,5 ans offerte pour l’onduleur Tesla suggèrerait ce dernier point.
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