Comment avez-vous vécu cette année 2020 ?
Cette année est particulière, et nous n’avons pas échappé à cette particularité. Nous avions bien démarré l’année, avec Gazelle Tech, un développement de bâche solaire sur un véhicule électrique. Ensuite, nous avons été sélectionnés pour être présent à l’Elysée sur l’événement « Fabriqué en France ». Des films Asca ont aussi été installés à la Cité des congrès à Nantes. Une installation assez majeure, mais qui n’a pas encore pu être inaugurée.
D’autres projets ont été aussi marquants, comme une installation prévue pour Dubaï. Mais, des installations n’ont pas pu se faire et ce projet, comme d’autres, a été reporté pour cause de crise sanitaire.
Par ailleurs, pour faire connaître la technologie, ce qui a été impactant également, c’est l’annulation des salons professionnels. Néanmoins, cela nous a permis de nous réinventer et nous nous sommes tournés vers des webinaires assez tôt pour offrir un lieu d’échange avec nos partenaires. Et cela nous a permis d’aborder les thématiques de solarisation des bâtiment ou de la mobilité., voire encore l’IoT (Internet of Things) pour les batteries.
Nous avons ainsi lancé depuis un mois l’IoT Challenge, un concours en open innovation pour faire émerger des concepts novateurs intégrant le film ASCA.
Nous avons par ailleurs été sélectionnés et nous avons remporté le prix « Climat » du prestigieux Deutscher Nachhaltigkeitspreis, trophée allemand du développement durable. Une reconnaissance très forte pour Armor, à côté de sociétés connues comme Bosh, First Solar. Enfin, nous avons aussi bénéficié d’un soutien financier pour investir dans l’outil industriel, via le fonds de soutien à l’industrie, dans le cadre du plan de relance
La crise a-t-elle affecté Armor ?
Malgré les reports de projets, nous n’avons perdu aucun client cette année. Nous disposons de 70 personnes qui travaillent sur l’activité solaire, dont une cinquantaine en France et un vingtaine en Allemagne. Nous n’avons pas procédé à des licenciements, et il n’y a pas eu d’impact significatif qui aurait pu remettre en question les activités. Nous nous estimons très chanceux. Bien sûr, la R&D est également passée au ralenti, notamment parce que nous travaillons avec des laboratoires rattachés à des universités. Ce qui signifie qu’à part nos projet internes, les autres ont été stoppés.
Comment voyez-vous 2021 ?
Au premier semestre, nous avons des projets majeurs, sur les Asca Structure, avec des choses qui sont du jamais vu. Des projets prévus en France et en Europe. Nous enregistrons également un boom sur le produit Asca Sensor, en environnement « indoor », dans la mesure où ce film produit de l’énergie même avec la lumière artificielle. Une technologie adaptée aux besoins des produits connectés sur de la micro-puissance et réduisant les contraintes de maintenance, en les rendant autonomes sur plusieurs années.
Une première installation a été réalisée dans une société allemande qui fait de l’usinage de pièces de haute précision. Des capteurs d’humidité, de pression et de température destinés à s’adapter en temps réel pour optimiser la production sont alimentés par des film Asca.
Côté agrivoltaïsme, Armor dispose d’une expérience avec Eiffage Energie, lancée en juillet 2019 avec les maraichers nantais. Le partenariat avec Eiffage Energie va être renforcé et nous allons continuer sur cette voie.
Le marché des véhicules électriques n’est pas un focus pour Armor, néanmoins, d’autres types de mobilité douce, comme par exemple les triporteurs, les vélos électriques avec charge, constituent une piste d’avenir. DE même, le nautisme, pour lequel il y a une vraie demande d’énergie renouvelable peut également devenir un sujet porteur.
Notre objectif serait de doubler une chiffre d’affaires, et de grandir côté performance, notamment sur les polymères.
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