Coup de boost aux stations de recharge pour VE en Flandre

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Un développement accéléré des points de recharge publics, semi-publics et privés est nécessaire pour faciliter davantage la transition vers les véhicules à émissions zéro, explique un communiqué du ministère flamand de la Mobilité publié à cette occasion. Afin de garantir le confort et la tranquillité d’esprit des conducteurs de VE sur de longues distances, tous les 25 km et à des endroits stratégiques à proximité ou dans les villes des recharges rapides seront construits le long des principaux axes de circulation en Flandre.

Il existe actuellement 3 920 points de recharge publics (≤23 kW) et 96 points de recharge rapides publics (>23 kW) en Flandre, rappelle le ministère. La ministre Lydia Peeters a pour objectif de déployer 30 000 EPC supplémentaires (publics et semi-publics) d’ici 2025.

« Nous avons choisi d’exprimer l’objectif du nombre de points de charge publics de manière uniforme en équivalent point de charge (EPC) car un point de charge n’est pas équivalent à un autre. En effet, les points de charge actuels diffèrent énormément en termes de charge utile, et cette différence va encore s’accentuer à l’avenir. Une station de charge d’une puissance limitée (3-7 kW) correspond à 1 EPC, une station de charge d’une puissance plus élevée (11-22 kW) correspond à 2 EPC. Plus la puissance est élevée, plus l’EPC est élevé. Les points de chargement qui ne sont accessibles à tous que 10 heures par jour comptent pour un demi-EPC. Cela signifie que nous utilisons le même décompte que celui que l’Europe utilise déjà », explique Lydia Peeters.

Le déploiement de l’infrastructure de recharge publique sera adapté autant que possible au nombre actuel de véhicules électriques, avec une combinaison de chargeurs classiques et ultra-rapides. En septembre de cette année, pas moins de 17% de toutes les nouvelles voitures vendues sur le marché belge étaient électriques ou hybrides, rappelle le ministère flamand.

Par ailleurs, la procédure pour installer une borne de recharge publique prend beaucoup de temps et devrait être raccourcie. Tout d’abord, la ministre veut gagner du temps en identifiant à l’avance les emplacements les plus propices à un déploiement sans heurts seront prioritaires dans les années à venir. Un deuxième point à améliorer est l’implication des opérateurs des stations de recharge, notamment il faut qu’ils soient impliqués plus rapidement dans le processus d’installation, afin d’éviter de longues discussions. Enfin, il est possible de gagner du temps en continuant à travailler sur une approche uniforme au niveau de la décision, estime le ministère.

« Le passage à des véhicules à émissions zéro est un objectif absolu si nous voulons atteindre les objectifs climatiques. La transition vers des véhicules de tourisme entièrement électriques deviendra un fait dans les années à venir. Cela nécessite une approche politique globale et de soutien avec un large éventail de mesures, dont le développement accéléré des infrastructures de recharge (rapide) sera le fer de lance, » insiste la ministre

 

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