Le 8 novembre 2020, lors de l’inauguration de la Nouvelle société du textile du Tchad (NSTT), à Sarh, le Président tchadien Idriss Déby s’est fait le porteur du projet de centrale solaire photovoltaïque de 30 MWc qui sera construite sur le site de l’usine textile. Mais au-delà du projet industriel, ce sont bien les populations de Sarh qui bénéficieront largement de la production d’énergie, avec une attribution de près de 80 % de l’électricité de la centrale, soit 25 MWc.
Au Tchad, le taux d’accès à l’électricité est parmi les plus faibles au monde, avec 6,4 %. Pourtant, le pays a de sérieux atout pour sortir sa population de l’enclavement électrique : le Tchad possède une irradiation solaire comprise entre 2 000 et 2 800 kWh par m2 en moyenne avec, à l’année, 2 750 à 3 250 heures d’ensoleillement. Une véritable oasis pour le développement de l’énergie solaire.
Cet avantage naturel pour le solaire commence à être pris en compte par quelques acteurs privés et publics. Avant cette annonce majeure du projet solaire de Sarh, plusieurs initiatives privées avaient déjà abondé dans ce sens, à l’instar de la centrale solaire de 500 kWc de Bithéa, construite et offerte à la Société tchadienne des eaux par Abou Simbil, une entreprise de construction mécanique et de distribution du matériel agricole.
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