Le gouvernement algérien a officialisé la création d’un commissariat aux énergies renouvelables dans le Journal officiel de la République algérienne.
Selon ce document, le nouveau commissariat pourra faire appel à des compétences nationales et étrangères pour lui permettre de définir et de mettre en œuvre la stratégie nationale de développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique.
Le ministre de l’Énergie, Mohamed Arkab, avait annoncé la création de la nouvelle entité dès début septembre. « Le ministre de l’Énergie a relevé l’importance de passer à l’exploitation de l’énergie solaire, puisque l’Algérie dispose d’une moyenne d’ensoleillement de 3 000 heures par an, en tant qu’énergie alternative génératrice de revenus, tout en permettant de créer des centres de développement des énergies renouvelables, notamment solaire », a déclaré le gouvernement à l’agence APS à cette époque.
Le nouveau commissariat devra certainement faire face au succès limité des deux premiers appels d’offres de projets solaires de grande envergure lancés récemment.
Lors de l’appel d’offres pour la réalisation de cinq projets hybrides hors-réseau dans le sud du pays qui s’est terminé en août, en effet, les prix finaux étaient encore trop élevés par rapport à ceux d’autres pays d’Afrique du Nord, tandis que, lors de l’appel d’offres de 150 MW dans le sud-ouest du pays, seulement un tiers de la capacité appelée a été attribuée.
Une réduction ou une modification des exigences concernant le contenu national pourrait certainement contribuer à de meilleurs résultats pour les futurs appels d’offres. Toutefois, à l’heure actuelle, il n’y a pas de calendrier défini pour de futurs appels d’offres. Donner plus de clarté et de visibilité au marché à travers un calendrier précis et un cadre de projets à mettre en œuvre aiderait le marché solaire algérien à se développer avec plus de certitude. Le nouveau commissariat pourrait certainement jouer un rôle décisif dans ce sens.
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