Le projet de centrale solaire Solarzac devait comprendre une centrale photovoltaïque (de 180 MW ou 320 MW selon les scénarios) et éventuellement une centrale de méthanation sur la commune de Cros, en Occitanie. Les différents scénarios proposés par Arkolia Energies, dont le montant des investissements allait de 130 à 600 millions d’euros, ont suscité des inquiétudes et une forte opposition de la part de la population locale et des militants écologistes. Située dans une zone classée Natura 2000 et inscrite au patrimoine de l’Unesco, ses détracteurs avaient même lancé une pétition sur Avaaz pour empêcher sa construction.
Une concertation préalable s’est déroulée du 2 mai au 23 juillet 2019, à l’issue de laquelle il s’est avéré que des études complémentaires étaient nécessaires sur différents sujets environnementaux, techniques et financiers.
En fin de compte, fin octobre, Arkolia Énergies a exprimé sa décision d’abandonner le projet existant. Le développeur se donne désormais un an pour proposer un « nouveau scénario » qui sera « de taille réduite » et « à forte dimension agricole ». Avec ce nouveau scénario, Arkolia Énergies compte apporter des garanties supplémentaires en ce qui concerne, entre autres, la protection de la biodiversité, l’impact paysager et qui proposera même une activité d’agriculture et d’élevage. Le partage des retombées fiscales et la création d’emploi seront également des points à approfondir.
Un comité de suivi et de pilotage pluridisciplinaire et scientifique sera mis en place en parallèle, présidé par Jean-Paul Volle, professeur émérite de géographie urbaine et régionale à l’université Paul-Valéry de Montpellier.
En attendant l’aboutissement du nouveau projet, Arkolia Énergies s’engage à informer régulièrement le public de l’avancement des études et de leurs résultats.
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