Le Commissariat général au développement durable du ministère de la Transition écologique et solidaire a publié les chiffres de production d’énergie du deuxième trimestre 2019 en France.
La production d’énergie primaire (calculée à partir de toutes les données mensuelles des énergies) entre avril et juin 2019 s’élève à 27,7 Mtep, soit une augmentation de 0,6 % par rapport au même trimestre en 2018.
Si on s’intéresse à l’électricité en particulier, le rapport fait état de 125,8 TWh produits, ce qui représente une hausse de 0,2 % en glissement annuel (c’est-à-dire par rapport à la même date il y a un an). Parmi les sources de production, seule la production hydraulique a chuté (- 28,9 % sur l’année) notamment à cause du fort déficit pluviométrique. Les productions nucléaire, éolienne et solaire ont progressé : en glissement annuel, les taux de progression s’élèvent à + 2,4 % pour le nucléaire – confirmant sa reprise – ; + 12,8 % pour le photovoltaïque, et enfin, + 25,6 % pour l’éolien.
Malgré ces résultats en hausse pour l’éolien et le solaire, la production d’électricité renouvelable (hydraulique, éolienne et photovoltaïque) diminue, fortement, de 15,5 % sur un an.
En 2017, la production nucléaire s’était réduite suite à plusieurs maintenances et fermetures temporaires de sites. Depuis 2018, elle est à nouveau en hausse.
En termes de pourcentages de la production totale d’électricité en France au cours du deuxième trimestre, la production nucléaire représente 73,1 % (92 TWh). L’éolien (6,4 TWh) et le photovoltaïque (3,7 TWh) correspondent respectivement à 5,1 % et 3 % de la production totale. En 2018, la part de l’énergie photovoltaïque représentait 2,6 % de la production totale d’électricité (l’éolien 3,9 % ; l’hydraulique 17,7 % et le nucléaire 71,9 %).
À propos des centrales thermiques, dont la production s’élève à 7,8 TWh au deuxième trimestre, soit + 56,6 % sur un an, le rapport précise que « dans un contexte climatique moins doux en avril et en mai qu’en 2018 et compte tenu de la faible production hydraulique, les installations thermiques classiques, utilisées comme moyens de pointe pour ajuster l’offre à la demande, ont en effet été bien plus sollicitées qu’il y a un an. Elles ont ainsi assuré 6,2 % de la production nationale d’électricité. »
Énergie appelée
En raison notamment des températures plus fraîches sur les deux premiers mois du trimestre augmentant les besoins en chauffage, l’énergie appelée réelle progresse de 3,1 % en glissement annuel. Le rapport du commissariat explique toutefois que « la tendance générale à la baisse observée depuis le début d’année 2018 se confirme : corrigée des variations climatiques et des jours ouvrables, l’énergie appelée diminue en effet de 0,9 % en glissement annuel. »
La puissance maximale appelée depuis le réseau de transport au cours du trimestre est de 69,7 GW. Cette pointe de consommation a eu lieu le 4 avril 2019 ; elle est supérieure de 5,5 % à celle du deuxième trimestre 2018.
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Merci pour la précision de vos données. Elles sont exposées avec une grande clarté .
Jean-François