Le concours récompense les start-up françaises et européennes qui innovent dans le domaine de la transition écologique. Bénéficiant d’une campagne de communication, d’une dotation financière comprise entre 30 000 euros et 100 000 euros et d’un accompagnement pendant leur développement, les lauréats seront chacun issus d’une des trois catégories : « Bien-être connecté », « Territoires durables » et « travail 4.0 ». Quatre finalistes ont été désignés dans chaque catégorie.
La catégorie « territoires durables » regroupe les projets liés aux infrastructures, aux espaces de vie ou encore les modes de production et d’organisation permettant de transformer les villes et territoires pour répondre aux défis démographiques et environnementaux. Dans cette catégorie, deux start-ups parmi les quatre finalistes s’appuient sur l’énergie photovoltaïque. Les deux autres sociétés innovent dans le domaine du stockage.
La première start-up finaliste, BeON Energy, s’est fixé pour objectif de réduire les coûts et la complexité de l’installation de panneaux solaires à domicile. Elle propose un kit solaire composé d’un panneau polycristallin Tier 1, d’une structure en aluminium, de câbles et surtout d’un onduleur que l’on peut brancher sur une prise électrique. « J’ai remarqué que les produits n’étaient pas aux normes, et que les difficultés et coûts de l’énergie solaire domestiques empêchaient le raccordement du système au foyer », explique Rui Beon, le fondateur. « Notre onduleur unique facilite considérablement l’installation, qui devient aussi simple que le branchement d’un téléviseur » ajoute-t-il.
La deuxième start-up, SAUREA (Solar AUtonomous REliable Applications), a développé un moteur utilisant l’énergie solaire pour fonctionner. Accompagné de panneaux photovoltaïques, il se dispense de tout électronique de conversion. D’une puissance de 130 W, il transforme l’énergie solaire en énergie mécanique et peut trouver son application dans le pompage d’eau ou encore la ventilation.
Dans le secteur des batteries, Mob-Energy innove dans la recharge de véhicules électriques en proposant son robot Bolt, qui peut stocker et transporter l’énergie jusqu’aux voitures via une connexion automatisée. L’innovation repose sur la mobilité de la recharge ; le robot doit remplacer, ou compléter, le parc de bornes statiques de recharge existantes. « Nous allons prochainement installer le premier robot Mob-Energy sur un parking en expérimentation réelle », déclare la société. « Une première nationale, voire mondiale, puisque Lyon Parc Auto (LPA) sera l’un des premiers parkings au monde à voir évoluer un robot au milieu des voitures et des piétons présents sur le site de l’expérimentation. » Et elle ajoute : « Avec notre solution, nous apportons une réponse aux trois partis prenants du problème : les acteurs du parkings, élus malgré eux comme support de la mobilité électrique, les usagers, qui peinent à trouver leurs prises en ville, et les acteurs de l’énergie, qui doivent faire face à l’augmentation de la demande énergétique. Enfin, conscients de l’impact écologique des batteries lithium-ion, nous avons fait le choix de réutiliser des batteries de seconde vie dans nos robots. »
Enfin, également dans la mobilité électrique, la start-up allemande Twaice développe un logiciel, nommé Digital Battery Twins, dont le but est d’aider à analyser et à prévoir les conditions de fonctionnement des batteries lithium-ion afin d’optimiser leur usage. « Notre solution basée sur l’approche du jumeau numérique combine les données et l’expertise dans le domaine des batteries » déclare la start-up. « Grâce à l’augmentation des modèles d’analyse empirique et de l’apprentissage automatique, nous sommes en mesure de prédire, de simuler et d’optimiser la durée de vie de chaque batterie. »
Un prix par catégorie sera décerné par un grand jury formé d’experts issus des mondes de la recherche, de l’entreprise et des médias. Un prix sera également décerné par le public, dont la campagne de vote débutera le 26 août.
La remise des prix aura lieu le 16 octobre 2019.
Par ailleurs, trois sociétés pourraient se voir attribuer une mention spéciale par le jury, pour des projets finalistes se distinguant plus particulièrement « au regard du progrès apporté, ou de l’impact sociétal ou environnemental de leur solution », précise EDF.
Depuis 2014, le Prix start-up a reçu 1800 candidatures et a récompensé 22 projets. Lors des 4 dernières sessions, les sociétés finalistes ont déjà réussi à lever 43 millions d’euros.
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