Pose de la première pierre d’un projet de production d’hydrogène vert alimentée par le solaire

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Le spécialiste de l’hydrogène vert Lhyfe et le producteur d’énergie renouvelable TSE se sont associés autour d’un projet combinant l’installation d’un parc de panneaux photovoltaïques et une unité de production d’hydrogène vert. L’ensemble prendra place sur le site des Fonderies d’Ingrandes, fermé en 2022 et repris en 2023 par un consortium formé par les deux acteurs, pour y bâtir un parc industriel tourné vers les énergies vertes.

Pour cela, le centre d’enfouissement technique d’Oyré a été repris intégralement par TSE et son terrain sera consacré exclusivement à la production d’énergie solaire, estimée à 45 GWh par an. Comme l’a précisé TSE à pv magazine France, « nous prévoyons de connecter au moins 60 MWc de PV sur le poste HTB qui est aussi le point de connexion pour le projet de Lhyfe. Nous serons donc dans une situation d’autoconsommation à l’échelle du poste. On pourrait estimer, sous réserve des hypothèses du projet pouvant évoluer, que cela puisse correspondre à 10 % de la consommation de l’électrolyseur ».

de gauche à droite : Alain Rousset, président de la région Nouvelle-Aquitaine ; Bruno Belin, sénateur de la Vienne ; Valérie DAUGE, représentante de M. Pichon, Pdt du Département de la Vienne et suppléante également du député Turquois ; Jean-Pierre Abelin, maire de Châtellerault et président de Grand Châtellerault ; Judicaële Ruby sous-préfète de la Vienne ; Bénédicte de Courreges, maire d’Ingrandes ; Pierre-Yves Lambert, directeur général TSE ; Alban Casimir, directeur délégué général convergence industrielle TSE.

Image : TSE

La mise en service est prévue en 2027 et le parc devrait générer entre 250 et 300 emplois à terme, pour un investissement total de plusieurs centaines de millions d’euros. « Il s’agit d’un projet stratégique dans le contexte géopolitique actuel. Il s’inscrit pleinement dans le cadre de notre feuille de Route Neo Terra et de notre volonté de devenir la première région éco-responsable de France. C’est un second souffle pour le bassin d’emploi du Châtelleraudais, qui a été lourdement impacté par les crises successives ces dernières années », a souligné Alain Rousset, président de la région Nouvelle-Aquitaine, à l’occasion de la cérémonie de pose de la première pierre qui s’est déroulée le 15 avril.

Il s’inscrit dans le cadre du Plan Climat Air Energie (PCAET) 2019/2024 de la Communauté d’Agglomération qui s’est fixé l’objectif de produire 32 % d’énergie renouvelable locale en 2030. « Aujourd’hui, les résultats sont déjà probants : la part d’électricité verte dans la consommation électrique globale a doublé en 5 ans, pour s’élever désormais à plus de 27 % », a chiffré Jean-Pierre Abelin, maire de Châtellerault et président de Grand Châtellerault.

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