D’après pv magazine international.
GraphEnergyTech est une entreprise britannique opérant en Suisse, spécialisée dans le développement d’électrodes hautement conductrices à base de graphène pour les cellules solaires. Ses projets de recherche actuels portent sur l’application de son approche brevetée dans les cellules solaires à hétérojonction silicium (SHJ) et celles à pérovskite.
Le matériau à base de graphène, dont la société met en avant la stabilité chimique et la rentabilité, est compatible avec les procédés industriels classiques tels que la sérigraphie, le raclage et les techniques de revêtement des matrices à fente. « Nous nous efforçons de proposer une solution proche de l’impression à jet d’encre (distributeurs piézo-électriques) », explique Thomas Baumeler, PDG de GraphEnergyTech, dans une interview accordée à pv magazine.
Récemment, l’entreprise a noué un partenariat avec l’Université de Cambridge, la société taïwanaise Taiwan Perovskite Solar Corp (TPSC), spécialisée dans le développement de modules flexibles et en verre à base de pérovskite, ainsi que l’Institut de Recherche en Technologie Industrielle (ITRI) de Taïwan. Ensemble, ils ont lancé un projet de deux ans visant à développer des modules de pérovskite commerciaux. Cette collaboration a pour objectif de créer des panneaux solaires utilisant la technologie de TPSC, intégrant les électrodes en graphène de GraphEnergyTech et visant à réduire simultanément les coûts.
Le projet GETPSC (Graphene Electrode Technology for Perovskite Solar Cells) a débuté en janvier 2025. D’un montant de 1,14 million de livres sterling (1,35 million d’euros), il a bénéficié d’une subvention de 884 129 livres sterling (1,04 million d’euros) d’Innovate UK, l’agence nationale d’innovation du Royaume-Uni.
L’entreprise participe également à un projet de trois ans axé sur les cellules solaires à hétérojonction de silicium (SHJ), visant à remplacer les électrodes en argent. « Nous développons des encres avancées à base de carbone adaptées à des techniques d’impression évolutives », précise M. Baumeler.
Les cofondateurs de GraphEnergyTech sont Michael Grätzel, directeur du laboratoire de photonique et d’interfaces à l’EPFL et pionnier des cellules solaires à colorant, Andrea Ferrari, fondateur et directeur du Centre de Graphène de l’Université de Cambridge, et Frontier IP, une société spécialisée dans les spinouts universitaires, basée au Royaume-Uni.
En 2024, l’entreprise a levé 1 million de livres sterling (1,19 million d’euros) lors d’un tour de table, mené par Aramco Ventures, la branche de capital-risque d’Aramco.
Traduit par Marie Beyer.
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