« Avec l’essor des énergies renouvelables, les contraintes sont fortes sur les réseaux et l’augmentation des courants de défauts nécessitent de nouveaux dispositifs pour être contrôlés et éliminés tout en permettant la continuité de transmission de l’énergie », indique la société spécialisée dans les systèmes et de technologies pour le courant continu à haute et moyenne tension (HVDC & MVDC) SuperGrid Institute. C’est pourquoi elle a décidé de travailler sur le potentiel des matériaux supraconducteurs pour réduire efficacement les courants de défaut dans les réseaux électriques. A de très basses températures (environ -200°C), les supraconducteurs présentent une résistance très élevée lorsque le courant est excessif (en cas de défaut) et n’ont aucun impact lorsque le courant est à un niveau normal.

Image : SuperGrid Institute
Tout dernièrement, l’entreprise dit être parvenue à valider sa technologie de limiteur de courant de défaut supraconducteur (SFCL) associée à un disjoncteur mécanique en courant continu (DC) lors de tests sous un courant de plus de 40kA et une tension de 50 kV DC. « C’est une étape majeure pour amener cette technologie dans le marché de la haute tension en courant continu », poursuit l’entreprise qui a reçu le soutien de France 2030 et qui participe notamment à des projets européens majeurs tels que FastGrid et “Superconducting cables for sustainable energy transition” (Scarlet). Les tests ont été réalisés dans la plateforme de générateur de court-circuit en courant continu de SuperGrid Institute, à Villeurbanne (Lyon). Cette plateforme a été commissionnée grâce aux contributions financières de l’Etat via son Programme d’investissements d’avenir (PIA, aujourd’hui « France 2030 ») et de la Région Auvergne-Rhône-Alpes. Le lieu a été élaboré pour soutenir les industriels dans le développement des futurs équipements haute tension en courant continu (DC) et en courant alternatif (AC) pour l’intégration massive des énergies renouvelables dans les réseaux électriques.
« La technologie, compacte et respectueuse de l’environnement, permet de réduire la taille au sol des équipements de protection DC de 40 à 50% en couplant un RSFCL à un simple disjoncteur DC mécanique. Un atout significatif sur une plateforme offshore, mais aussi un gain financier. De plus, la conception peut être mise en œuvre dans les réseaux en courant alternatif (AC) et en courant continu (DC), et être modulée pour les domaines de la haute tension comme pour la moyenne tension », conclut SuperGrid Institute.
Ce contenu est protégé par un copyright et vous ne pouvez pas le réutiliser sans permission. Si vous souhaitez collaborer avec nous et réutiliser notre contenu, merci de contacter notre équipe éditoriale à l’adresse suivante: editors@pv-magazine.com.
En transmettant ce formulaire vous acceptez que pv magazine utilise vos données dans le but de publier votre commentaire.
Vos données personnelles seront uniquement divulguées ou transmises à des tierces parties dans une optique de filtre anti-spams ou si elles s’avèrent nécessaires à la maintenance technique du site web. Un transfert de vos données à des tierces parties pour toute autre raison ne pourra se faire que s’il est justifié par la législation relative à la protection des données, ou dans le cas où pv magazine y est légalement obligé.
Vous pouvez révoquer ce consentement à tout moment avec effet futur, auquel cas vos données personnelles seront immédiatement supprimées. Dans le cas contraire, vos données seront supprimées une fois que pv magazine aura traité votre requête ou lorsque le but du stockage des données est atteint.
Pour de plus amples informations sur la confidentialité des données, veuillez consulter notre Politique de Protection des Données.