TSE, spécialiste des ombrières agrivoltaïques, a développé une nouvelle solution, qui s’adapte à la catégorie des prairies temporaires. « Nous disposons déjà dans notre gamme de produits d’une ombrière agrivoltaïque dédiée à la culture et d’une ombrière agrivoltaïque dédiée à l’élevage, indique à pv magazine France Pierre-Yves Lambert, directeur général de TSE. Or, en analysant notre portefeuille, nous nous sommes rendus compte que nous avons actuellement un grand nombre de nos projets signés ou en développement qui n’appartiennent pas à ces deux catégories mais qui sont un “entre-deux” ».
C’est ce que l’on appelle dans le jargon une prairie temporaire : selon les critères de la PAC, sur une durée de six ans, l’agriculteur doit prévoir une alternance entre des périodes pendant laquelle le terrain est en prairie et au moins une période de cultures, telles que des céréales, des légumineuses ou des protéagineuses. L’intérêt : diversifier la rotation culturale pour rendre les cultures plus résistantes et résilientes face aux bioagresseurs, ce qui permet de limiter l’apport d’intrant (engrais, pesticides…). En France, on estime que sur les 11 millions d’hectares de prairies, un tiers environ sont des prairies temporaires. Un potentiel encore inexploité.
« C’est pourquoi nous avons décidé de développer une solution hybride, dédiée aux rotations intégrant des prairies temporaires, qui s’adapte à une alternance de pâture et de cultures (fourragères ou céréalières) », poursuit Pierre-Yves Lambert. En d’autres termes, la structure métallique et les ombrières photovoltaïques sur trackers restent en place, mais c’est l’algorithme de pilotage des panneaux solaires qui se met soit en mode “culture”, soit en mode “élevage”. Pour le premier, l’algorithme pilote les ombrières en fonction des saisons et des plantes qui leur fournir un ombrage adéquat. En mode “prairie”, les panneaux sont inclinés de façon à ce que le point bas atteigne 1,8 mètre pour les bovins et 1,1 mètre pour les ovins. Dans les deux cas, l’ombrière reste compatible avec des machines agricoles nécessitant jusqu’à 15 mètres de passage.
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