La France particulièrement impactée par une baisse de l’irradiance solaire en septembre

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D’après pv magazine International

Septembre a apporté des conditions solaires contrastées à travers l’Europe, avec des systèmes de basse pression causant des cieux plus nuageux et une réduction de l’irradiance dans les régions du Sud et de l’Ouest, tandis que des zones plus au nord et à l’est ont connu un temps plus ensoleillé, selon une analyse utilisant l’API de Solcast.

Des systèmes de haute pression ont ainsi aidé à maintenir des cieux plus dégagés dans certaines parties de l’Europe centrale et du Nord, malgré les impacts de la tempête Boris à la mi-septembre. A l’inverse, le mois a été marqué par de l’air humide provenant de l’Atlantique et de la Méditerranée, ce qui a augmenté la couverture nuageuse et les précipitations à travers le Sud et l’Ouest de l’Europe.

Irradiance horizontale globale (GHI) en kWh/m2/jour.

Image : Solcast

Une série de systèmes de basse pression centrés sur la France a conduit à la plus grande baisse de l’irradiance, atteignant jusqu’à 25 %. Ce schéma a entraîné des conditions largement couvertes et des précipitations supérieures à la moyenne. Cependant, la péninsule ibérique a été une exception, la plupart de l’Espagne et du Portugal ayant connu des conditions plus ensoleillées que prévu en septembre.

En Europe centrale, l’irradiance solaire a varié alors que l’activité des tempêtes alternait avec des périodes plus claires. L’arrivée de la tempête Boris à la mi-septembre a causé des précipitations importantes et une couverture nuageuse dense. Plus près de la Méditerranée, la région a également vu une irradiance inférieure à la moyenne en raison de l’air humide en provenance du large. Pourtant, des systèmes de haute pression au début et à la fin du mois ont entraîné des cieux plus dégagés dans les régions plus au nord, telles que la Pologne, la République tchèque et la Slovaquie. Bien que certaines périodes ensoleillées aient compensé l’impact de la tempête, les précipitations en Europe centrale sont restées au-dessus de la moyenne.

Plus au nord, les conditions étaient nettement différentes, septembre ayant apporté une irradiance supérieure à la moyenne dans une grande partie de la région en raison de masses d’air plus sèches et plus chaudes provenant de l’Eurasie, soutenues par un fort système de haute pression. L’effet était particulièrement perceptible dans les États baltes et certaines parties de la Russie, où l’irradiance était 25 % supérieure à la normale. Une nette séparation est apparue le long des chaînes de montagnes des Sudètes et des Carpates, où les zones au nord ont bénéficié de plus de soleil que d’habitude, tandis que les régions au sud ont connu des conditions solaires moins favorables.

Solcast produit ces chiffres en suivant les nuages et les aérosols à une résolution de 1-2 km à l’échelle mondiale, en utilisant des données satellites et des algorithmes d’IA/ML propriétaires. Ces données sont utilisées pour alimenter des modèles d’irradiance, permettant à Solcast de calculer l’irradiance à haute résolution, avec un biais typique de moins de 2 %, et également pour des prévisions de suivi des nuages. Ces données sont utilisées par plus de 300 entreprises gérant plus de 150 GW d’actifs solaires dans le monde.

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