Sur le marché des ombrières photovoltaïques, qui représente deux milliards d’euros par an, Visionpark se distingue avec une solution en béton, qu’elle commercialise en France via son partenaire italien Paver, qui en a déjà installé 3 000 du même type de l’autre côté des Alpes. Composés de pièces préfabriquées en usine à partir de différents moules, les monoblocs bétons sont transportés, puis montés directement sur site par Visionpark, garant de la qualité de l’installation.
D’une dizaine de tonnes, chaque ombrière peut couvrir les places de parking de 8 véhicules. Adaptable à tous types d’espaces et de fonctionnalités, déplaçable, décorable et même végétalisable, la structure est certifiée et peut recevoir tous types de panneaux photovoltaïques.

Image : Komartis
Par rapport à une structure en acier, la solution béton présente plusieurs avantages. Par la nature du matériau utilisé, l’équipement ne se corrode pas. Il est robuste et particulièrement résistant aux éléments (vent, neige, glace, sel), « sans entretien régulier », explique Armand Téolis, fondateur de Visionpark.
500 kWc installés en 15 jours
Interrogé par pv magazine France sur les atouts du produit, celui qui est chargé de son développement sur toute l’Europe rajoute : « Auto-lestée, la structure ne nécessite aucune fondation. Elle est surtout très rapide à monter, une installation de 500 kWc pouvant être réalisée en quinze jours. Inutile donc d’immobiliser et de détruire le parking pour les travaux de génie civil qu’exigent les ombrières en acier : creusement du sol, coulage des fondations béton, attente pour le séchage durant trois semaines… Avec nos équipes, nous pouvons installer de 300 m2 à 500 m m2 en 24 heures. Une installation de nuit est possible ».

Image : Komartis
Si la structure béton est italienne, le système d’intégration est lui 100 % français, fabriqué par l’entreprise Hydro, à Albi. « Tout est intégré dès l’origine dans nos modules béton : les rails de montage type Halfen, les visseries, tous deux en inox, tout comme les bancs lumineux LED, intégrés directement dans la structure béton. Les chemins de câbles sont préalablement intégrés dans les structures et non visibles. Cette technique évite tout risque de dégradation, de grivèlerie ou de vol », affirme Armand Téolis.
Avec déjà un carnet de commandes bien rempli, la solution Visionpark intéresse les acteurs majeurs de la grande distribution, ainsi que les industriels. Si la capacité de production de l’entreprise s’élève cette année à 50 MW – avec le démarrage d’un premier chantier en France au mois de juin –, elle pourrait rapidement être étendue à 150, voire 200 MW en 2025 pour répondre à l’actuelle très forte demande en ombrières photovoltaïques.
Quant au coût de la solution photovoltaïque en structure béton proposée par Visionpark, Armand Téolis joue la transparence : « outre l’avantage financier pour les clients par rapport à une solution avec fondations, les ombrières auto lestées de Visionpark permettent de ne pas immobiliser le parking et pour certains d’éviter une perte de chiffre d’affaires ».
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Quelques précisions sur ce procédé. Effectivement la solution béton permet dans la majorité des cas d’éviter des fondations importantes mais cela dépend des études de sol, ce n’est pas toujours le cas. Dans tous les cas il y a au minimum une semelle de propreté, on les voit d’ailleurs sur les photos. Mais dans ce cas de figure pas besoin d’attendre un séchage de 3 semaines, un séchage de 48h est suffisant avec un accélérateur compte tenu du volume.
Si cette technique est très prisée par les GMS c’est parce que les tracés des réseaux sont bien souvent inconnus et réaliser d’importantes fondations devient risqué a cause de cela.
Dans tous les cas les parking sont fermés lors des travaux, fondations ou pas fondations. La seule solution pour aménager les zones d’occupations est de phaser le montage des structures.
Dernière remarque, c’est dommage de ne parler que de cette solution alors qu’il existe une solution 100% française développée par Mecosun depuis plus de 15 ans, qui est déployée dans toute la France, a reçu un prix d’innovation l’année dernière aux BeAwards et qui esthétiquement est quand même bien plus jolie, d’autant qu’ils développent eux même leurs propres systèmes d’intégration.
Il serait interessant d’avoir un comparatif en coût carbone sur le cycle de vie ….