Entreprise à mission depuis 2022, le producteur français d’énergies renouvelables CVE est en train de travailler sur une nouvelle offre, qu’elle dévoilera en 2024 et qui couplera la production d’électricité verte via des ombrières de parking à des bornes de recharge pour véhicules électriques. Il s’agit ainsi d’une extension de son offre en autoconsommation BtoB, sur laquelle il mise pour son développement futur. En effet, de plus en plus d’entreprises cherchent à valoriser leurs fonciers, que ce soit au sol ou en toiture, tout en produisant une partie de leur électricité afin de se prémunir de la volatilité des prix.
Dans ce cadre, CVE a dévoilé en janvier 2023 une solution d’autoconsommation photovoltaïque flexible, qui permet aux entreprises de produire sur leur site une partie de l’énergie nécessaire à leur activité et de récupérer en cas de besoin leur foncier au bout de quelques années, grâce à des structures photovoltaïques posées et lestées au sol, facilement démontables. A ce jour, la société dit avoir mené à bien une dizaine de projets en autoconsommation, pour les Laboratoires Boiron, le groupe de travaux publics Cheval, MSA ou encore Color Foods.
Développement dans le stockage
A ses solutions de solaire distribué, CVE ajoute désormais des possibilités de stockage. « Le stockage connaît une très forte croissance dans le monde parce qu’il offre aux réseaux électriques la flexibilité permettant de faire face à la montée en puissance des renouvelables, justifie Pierre de Froidefond, co-président de l’entreprise. Les business modèles répondent à des usages différents selon les géographies : réserve de capacité, services système, arbitrage. CVE développe déjà des projets de stockage couplés à nos centrales solaires en Afrique du Sud et aux Etats-Unis. En 2024, nous comptons accélérer le développement du stockage dans nos filiales internationales où le marché est mature, mais aussi en France autour de modèles innovants de couplage de nos centrales solaires avec du stockage par batterie, et dans quelques années en utilisant l’hydrogène ».
Par exemple, en Afrique du Sud, où les entreprises subissent l’augmentation des prix de l’électricité et des délestages courants, les offres de vente directe d’énergie solaire couplée à du stockage offrent une solution pérenne. Au Chili, où CVE détient un portefeuille important de projets PMGD (parcs solaires au sol inférieur à 10 MWc, connectés au réseau de distribution), la réglementation évolue vers une segmentation des prix de vente par blocs horaires. De fait, CVE étudie des solutions de stockage pour faire de l’arbitrage. Par ailleurs, sur les projets de plus grande taille (medium ou utility scale), ses premiers PPA sont envisagés.
Prototype dans l’agrivoltaïsme
Enfin, CVE souhaite étendre ses offres en agri-PV, au-delà des solutions destinées à l’élevage ovin, bovin et porcin, avec un prototype qui sera destiné à l’arboriculture fruitière. Actuellement, il dispose de six projets en cours de développement pour de l’agrivoltaïsme en élevage, totalisant 125 MW, et qui font l’objet d’un suivi avec l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAe) pour définir les pratiques optimales dans le cadre de ses solutions destinées à l’élevage ovin.
L’entreprise, qui a réalisé une levée de fonds de 100 M€ auprès d’ICG en 2023, dispose en France d’un portefeuille de 455 centrales photovoltaïques en exploitation et 12 en construction, pour une puissance totale de 327 MWc. A l’international, où elle est implantée au Chili, aux Etats-Unis, en Afrique du Sud et en Espagne, CVE exploite actuellement 44 centrales solaires et construit 36 centrales, pour une capacité de 403 MWc.
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