Le Ministère de la transition écologique a publié les résultats de la deuxième période de l’appel d’offres PPE 2 technologiquement neutre qui met en concurrence des projets hydrauliques, éoliens et solaires. Celui-ci se compose de cinq périodes, de 500 MW chacune.
Au total, 34 projets ont été désignés : ils se répartissent en 4 projets d’installations éoliennes à terre et 30 projets d’installations photovoltaïques au sol de 500 kWc à 30 MWc (sauf si les terres sont dégradées). Aucun parc solaire en toiture, ni aucune centrale hydroélectrique n’ont été sélectionnés. La session a été légèrement sursouscrite, avec 512,8 MW attribués.
Selon l’analyse réalisée par le cabinet de conseil Finergreen, 14 développeurs ont été identifiés : EDF se place en tête du classement, avec 111,8 MWc remportés (22 % du volume total). C’est surtout grâce à la centrale photovoltaïque de l’EAR (Elément Air Rattaché) de Chateaudun qui doit voir le jour sur 83 hectares, avec une puissance de 108 MWc.
EDF est suivi par Neoen, qui arrive juste derrière avec 104 MWc qui se décomposent en quatre projets allant de 14,4 à 30 MWc, dont les mises en service devraient s’échelonner entre 2025 et 2028. Trois entre eux sont agrivoltaïques sur des exploitations ovines, à Brisanne (Mayenne, 30 MWc), à Villegongis (Indre, 30 MWc) et à Réchicourt-le-Château (Moselle, 30 MWc).
Bonne répartition géographique
BayWa r.e. complète le trio de tête avec 77 MW remportés. La suite du podium est constituée de Urbasolar (44,4 MW), Enertrag (39,9 MW), Générale du Solaire (23 MW), Sipenr (22,3 MW), TotalEnergies (21,7 MW). Enfin, en dessous des 20 MW, on trouve Corsica Sole, RWE (avec 11 MW en technologie éolienne et 4 MWc en solaire), Nouvergies, ib vogt, Voltalia et Elements.
Toujours selon Finergreen, en termes géographiques, cette session confirme la tendance à une répartition uniforme des projets solaires au sol sur tout le territoire. Les quatre régions les plus méridionales sont en effet parmi les moins attribuées avec seulement 87 MW sécurisés au total (17 % de la capacité totale attribuée), tandis que le Centre-Val de Loire est la région qui a obtenu la plus grande capacité avec 38 % de la capacité globale attribuée (193 MW). Le Grand-Est est la deuxième région la plus primée avec 71 MW (14 %). Enfin, 39,9 MW ont été désignés dans les Hauts-de-France.
Tandis que le prix maximal était fixé à 90 €/MWh, le prix moyen de cette période s’affiche à 85,19 €/MWh. Il s’agit donc d’une importante hausse par rapport à la première période, dont les résultats avaient été communiqués en décembre 2022, pour un prix de 76,89 €/MWh.
La date butoir de la prochaine période est fixée au 9 août 2024, pour une puissance appelée de 500 MW. Dans le cas du PV, 70 % de la note correspond au prix, 16 % à l’empreinte carbone, 9 % à l’impact environnemental et 5 % au crowdfunding.
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