Comme beaucoup d’autres industries, le solaire photovoltaïque regarde du côté de la deeptech pour se développer : un secteur qui propose des produits à forte valeur ajoutée exploitant des technologies souvent brevetées et en lien étroit avec la recherche. Dans ce cadre plusieurs acteurs français de l’énergie et du solaire ont rejoint l’initiative DeepTech France qui a été lancée le 29 novembre dernier à la Bibliothèque Nationale de France et sous le haut patronage des ministres Sylvie Retailleau (Enseignement supérieur et de la Recherche), Roland Lescure (Industrie) et Jean-Noël Barrot (ministre délégué chargé du Numérique).
Parmi les adhérents on retrouve notamment Heliup, une jeune pousse savoyarde, issue du CEA, qui développe des panneaux photovoltaïques légers et Solar Cloth, une entreprise spécialisée dans la technologie solaire CIGS. A leurs côtés, plus de 120 start-ups, fonds d’investissement et laboratoires de recherche, dont le CEA et le CNRS, se sont associés dans cette association qui visera à permettre aux entreprises françaises de monter en puissance dans le domaine deeptech.
« Nous sommes face à une véritable révolution industrielle, aux conséquences aussi importantes que celles du charbon, de l’électricité ou d’internet. Il est donc primordial que l’écosystème français, et a fortiori européen, se structure rapidement pour pouvoir rivaliser avec les autres puissances économiques qui nous entourent », a contextualisé Michel de Lempdes, managing partner d’Omnes Capital et président de France Deeptech dans un communiqué.
Les jeunes pousses de la deeptech ont en commun le temps long de maturation et un besoin fort de capitaux pour développer et déployer leurs technologies. Elles reposent aussi sur différents domaines de la recherche fondamentale ou appliquée. « Cela implique une culture scientifique intrinsèque et omniprésente, des dépenses de R&D élevées et un temps souvent long en comparaison à leurs homologues purement tech », explique l’association dans une publication.
De la blockchain à l’intelligence artificielle en passant par les télécommunications et la robotique, les membres de l’association balaient de nombreux domaines de recherche. Les spécificités de leur développement nécessitent d’ailleurs, selon France DeepTech, un accompagnement financier et stratégique spécifique.
L’association a déjà constitué quatre groupes de travail et de lobby sur les problématiques relatives à l’écosystème deeptech, à savoir, le financement, le transfert de technologie, la réglementation du vivant et la commande publique.
Deeptech France estime les besoins en financement du secteur à 12 milliards d’euros entre 2024 et 2026 et préconise le transfert de technologie et l’élaboration d’un cadre légal adapté aux innovations et qui sera à même de proposer des solutions pérennes aux problématiques environnementales.
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