L’Agence de Gestion de l’Immobilier de l’État (AGILE) est la structure opérationnelle destinée à gérer le patrimoine immobilier public. Créée en mars 2021, elle succède en fait à la Société de valorisation foncière et immobilière (SOVAFIM) dont elle poursuit certaines missions. Son cadre d’action comporte 190 000 bâtiments et l’équipement de ce parc immobilier.
L’agence a mis en place un plan solaire photovoltaïque sur tout ce bâti et sur les terrains rattachés. Le programme de développement vise à contribuer aux objectifs de la Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE) et du décret tertiaire, à valoriser durablement le foncier de l’État et à diminuer les charges d’exploitation des services publics. Il est, dans la mesure du possible, autofinancé et comprend deux volets :
La solarisation des espaces vacants au sol
Couvrir de panneaux photovoltaïques tous les espaces artificialisés et non utilisés est un vœu pieux du secteur solaire. C’est une volonté partagée par l’Etat, du moins dans le cadre de son patrimoine immobilier. En effet, le plan solaire photovoltaïque de l’Agile vise à développer des centrales photovoltaïques au sol sur les espaces non utilisés par les services de l’État.
Concrètement l’Agence a pour mission d’obtenir les autorisations, de structurer le projet, puis de céder les sociétés de projets à des opérateurs ad hoc. Ces derniers auront à charge de finaliser le développement des centrales solaires et bénéficieront d’un tarif d’achat pour valoriser l’énergie produite.
L’État bénéficie d’un loyer sur toute la durée d’exploitation et peut également faire une plus-value de cession. C’est cette manne financière qui permet de financer les opérations d’autoconsommation collective.
L’autoconsommation (collective) sur bâtiments publics
Comme son nom l’indique, le volet autoconsommation du plan solaire PV consiste à mettre en place des centrales solaires en autoconsommation sur le bâti, et éventuellement les petits sols, de l’Etat. Avec une puissance cible de 100 kWc, les installations seront déployées sur des bâtiments compatibles au solaire ou en cours de rénovation, l’idée étant de s’affranchir des travaux préalables, notamment en ce qui concerne les questions d’étanchéité. Seront par exemple priorisées les toitures terrasses des bâtiments gros consommateurs. Les projets son conçus et installés par l’Agile pour le compte de l’Etat.
Cécilia Reilhan, cheffe de projets photovoltaïques autoconsommation et intervenante à l’Université de l’autoconsommation photovoltaïque d’Enerplan a présenté l’une des réalisations de l’Agile : une centrale en autoconsommation collective de 90 kW installée sur le toit de la Direction départementale des territoires (DDT) de Poitiers. L’installation a été mise en service en décembre 2022 avec un système de revente de surplus.
Le bâtiment absorbe deux tiers des 66 % de la production PV autoconsommée, le reste étant partagé avec la maison d’arrêt (notamment durant le week-end) et les locaux de la DREAL. Avec des économies de factures de 9 600 euros au total la première année, l’Etat devrait amortir son investissement en un peu moins de 11 ans.
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Merci pour cet article très intéressant. L’initiative de valorisation du patrimoine immobilier de l’État grâce à l’énergie solaire est une démarche prometteuse qui allie écologie et efficacité économique. Je voudrais partager une expérience personnelle en lien avec ce sujet. En tant que propriétaire d’un appartement f2 nancy (https://www.lesagencesimmo.fr/nos-reseaux-agences-les-agences-immo-fr), j’ai récemment exploré des options pour améliorer l’efficacité énergétique de mon logement. Cette recherche m’a fait réaliser l’énorme potentiel de l’énergie solaire, non seulement pour réduire les coûts énergétiques, mais aussi pour contribuer positivement à l’environnement. L’idée d’utiliser les vastes toitures des bâtiments de l’État pour installer des panneaux solaires est non seulement visionnaire, mais aussi réalisable et bénéfique à long terme. Elle pourrait inspirer de nombreux propriétaires, comme moi, à envisager des solutions similaires pour nos propres biens immobiliers. Merci encore pour cet article qui ouvre la voie à des discussions essentielles sur la durabilité et l’innovation dans la gestion du patrimoine immobilier.