Alors que sa future gigafactory à Hambach (Moselle) mise sur la production de 5 GW de modules TOPCon d’ici à 2025, le groupe Holosolis n’a jamais caché son intention d’incorporer dans un futur proche les cellules tandem pérovskite-silicium. Cette technologie de rupture présente en effet un intéressant potentiel en termes de rendement énergétique. Elle affiche en laboratoire une efficacité énergétique de 32 % contre 26,7% pour les cellules silicium. Mais elles doivent encore être améliorée au niveau de leur stabilité.
C’est pourquoi le consortium formé entre EIT InnoEnergy, IDEC et TSE annonce ce jour un partenariat de R&D avec l’Institut Photovoltaïque d’Île-de-France (IPVF), spécialisé dans les technologies en couches minces à base de pérovskite.« Ce travail, précisément, porte sur le développement de la cellule silicium-pérovskite à deux terminaux (dite 2T). Entre autres champs d’application, il vise à « dérisquer » la nouvelle technologie, en améliorant la stabilité et la tenue de la pérovskite dans l’empilement de couches minces. Un préalable indispensable à une production à grande échelle », détaille Jan Jacob Boom-Wichers, le président d’HoloSolis.
Dans cette perspective, HoloSolis conçoit la gigafactory de Hambach dans une architecture modulaire, extensible, où pourront s’insérer sans difficulté des nouvelles chaines de production et des extensions de lignes, adaptées à des technologies telles que les technologies tandem silicium-pérovskite. A plein régime, à partir de 2027, la méga-usine mosellane emploiera 1700 salariés et produira chaque année 10 millions de panneaux photovoltaïques.
Trouver le bon timing pour capter le marché
« Nous accompagnons Holosolis dans la construction d’une trajectoire technologique différenciante : trouver le bon process de fabrication, la bonne équation économique et le bon timing pour la mise en orbite du tandem silicium-pérovskite. Sur un marché photovoltaïque marqué par une innovation permanente, une concurrence mondiale acharnée et une pression constante sur les coûts de production, l’anticipation des technologies et l’organisation de leur montée en puissance revêtent une importance décisive », explique Roch Drozdowski Strehl, directeur général de l’IPVF. Basé sur le plateau de Saclay, l’IPVF regroupe 150 chercheurs et une plateforme technologique d’une centaine d’équipements de fabrication et de caractérisation des cellules solaires photovoltaïques.
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